Réflexions

La revente des cadeaux de Noël bat son plein

Comme chaque année, les premiers échanges et revente des cadeaux ont débuté dès le lundi 25 décembre sur Internet et il s’agit souvent de cadeaux de prix.

Cette année, entre le soir du 24 décembre et le 25 à midi, le site eBay France a recensé 100 000 nouvelles annonces, un chiffre stable par rapport à 2016, mais cette entreprise compte faire bien mieux que l’année dernière, mais je n’ai pas pu me procurer le chiffre exact des annonces enregistrées à la fin de la semaine écoulée.

PriceMinister anticipe cette année 500 000 annonces, un chiffre assez semblable à celui de l’année dernière et, selon sa direction, près d’un Français sur deux a déjà revendu un cadeau de Noël ou envisage de le faire, principalement parce qu’il ne lui plaît pas ou ne lui sert pas, parce qu’il en a déjà un.

Le marché de l’occasion prend le relais entre Noël et les soldes de janvier et, aujourd’hui, Internet facilite les transactions et il permet aussi de vendre des choses que l’on a achetées soi-même et que l’on ne peut pas rendre.

Je trouve que c’est bien malheureux de voir ainsi son effort mal récompensé, faire un cadeau est d’abord une dépense, mais constitue surtout un effort de réflexion et de recherche, de déplacement, voire de bousculade dans un magasin.

Tout d’abord, il peut s’agir d’une obligation qui ne mérite aucun effort ou au contraire de l’une de celle où il ne faut pas rater, alors il ne faut pas hésiter à partir aux renseignements.

Mais la plupart des cadeaux que l’on fait, c’est pour faire un cadeau à un proche, pour lui faire plaisir.

Ceux qui reçoivent ces cadeaux en sont parfaitement conscients et seul un quart des personnes avoue à celui qui le leur offre, qu’il a été revendu.

Pour éviter toute déconvenue, mes cadeaux prennent la forme d’un chèque, glissé dans une enveloppe avec une belle carte et je me renseigne ensuite sur le sort qui lui a été fait.

Le seul problème est de trouver le montant qui convient.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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