Les retraités s’inquiètent de l’impact de la hausse de la CSG sur les pensions

Du fait du plafond de l’abattement de base de 10 % sur les pensions, les pensions sont plus imposées que les revenus des actifs, de plus, bon nombre de retraités ont perdu la demi-part, œuvre de Nicolas Sarkozy, qui leur avait été accordé pour avoir élevé au moins deux enfants.

Actuellement, les retraités ayant un revenu fiscal de plus de 1 200 euros par mois, pas de quoi faire bombance, voient leur retraite amputée, au titre de la CSG de 6,6 % plus 0,5 % de remboursement de la dette sociale, dont une partie seulement déductible.

C’est une spécialité française de percevoir l’impôt sur le revenu sur un revenu que l’on n’a pas touché, mais ce n’est pas la seule, l’État fait aussi payer la TVA sur la taxe spécifique perçue sur les produits pétroliers et la taxe sur les conventions d’assurance sur la surprime, celle des CatNat (Catastrophes Naturtelles) fondée sur la solidarité entre les assurés, comme quoi, tout est bon pour faire entre le plus possible d’argent dans les caisses de l’État.

La question qui se pose est de savoir si la majoration de 1,70 % de la CSG, perçue à compter du 1er janvier 2018 sera déductible ou non de l’impôt sur le revenu.

Le ministre en charge du budget a dit qu’elle serait déductible, mais il faut attendre la publication de la loi de finances pour en être assuré, car le temps n’est pas favorable aux « cadeaux ».

Par contre, il est acquis que les « retraités riches », ceux dont la pension pour une personne dépasse 30 000 euros ou 48 000 euros pour un couple, figureront parmi les 20 % de contribuables qui resteront soumis à la taxe sur les habitations.

C’est leur faute, ils ont trop travaillé et trop cotisés, car les droits aux pensions ne sont pas tombés du ciel.

Ces retraités font partie des classes moyennes, en voie d’extinction, dont le renouvellement n’est pas prévu par le programme Macron.

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