Reste-t-il un climatosceptique ?

Une bonne nouvelle aux États-Unis les climatosceptiques n’ont plus le vent en poupe.

Il ne reste plus, comme climatosceptique viscéral Scott Pruitt, le directeur fraîchement nommé à la tête de l’Agence américaine pour la protection de l’environnement, l’EPA et Donald Trump lui-même qui à affirmer que le réchauffement était un canular inventé par la Chine, avant de modérer ses propos, depuis son élection.

Il a déclaré prendre sa décision de sortir du traité de Paris, avant fin mai, ce qui lui laisse le temps de changer d’avis, ce qui fait que deux camps sont opposés sur cette question.

Prenons le secrétaire américain à l’énergie, Rick Perry qui lors d’une conférence organisée sur le financement des énergies nouvelles a affirmé ne pas vouloir dire au Président des Etats-Unis de quitter l‘accord de Paris sur le climat.

Rick Perry veut conseiller à Donald Trump de le renégocier en critiquant la France et l’Allemagne à qui il reproche de ne pas respecter l’esprit de l’accord de Paris.

Il reproche à l’Allemagne d’avoir fermé avec précipitation une partie de ses centrales nucléaires et de les avoir remplacés par des centrales polluantes au charbon, ce qui est indéniable, par contre il n’a pas donné d’explications spécifiques aux accusations portées contre notre pays.

Rick Perry, qui a connu un développement record de l’énergie éolienne au Texas, quand il était gouverneur de cet État, a plaidé dans sa dernière intervention pour que les États-Unis embrassent toutes les formes d’énergie.

Quant au Secrétaire d’État Rex Tillerson, le ministre des Affaires étrangères de gouvernement de Donald Trump et ancien président du géant pétrolier ExxonMobil, il est franchement en faveur du maintien des État Unis dans l’accord de Paris.

On croit savoir qu’il a, à la Maison Blanche, le soutien de la fille aînée du président, Ivanka et de son mari Jared Kushner, qui ont l’oreille de Donald Trump, dont il faut maintenant attendre la décision.

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