Respectons les vrais guerriers

Sans eux, au 11 novembre, nous n’y serions pas. Pourtant nous y sommes sans eux partis depuis bien longtemps.

Peut-on dire qu’heureusement, la France est grande à l’extérieur.

Nos hommes, pas encore de femmes, en sont morts d’ailleurs.

Il sera de bon ton de perpétuer la tradition pour leur rendre honneur.

Mais, en complément, rien n’empêchera de sortir des tiroirs de vieilles histoires pour faire l’Histoire de France.

Qu’elle reste toujours dans les mémoires.

Cela rappellera les artilleurs sénégalais qui sont tombés à nos côté aux combats.

C’était des braves que l’on tarde trop à saluer comme il se doit.

Au moins accepter de s’en souvenir de mémoire pour continuer à venir en secours des exilés politiques, sociaux et économiques.

Certes il faudra mieux veiller à leur meilleure intégration, mais surtout ne pas justifier leur refus.

Le chef de l’état a beaucoup de travail en ce jour de commémoration.

Il doit de son palais fermé, aller à l’arc du triomphe du soldat inconnu.

Heureusement, pour cela il prend sa blindée.

Heureusement, on lui ouvre la porte mais il lui reste tout de même à monter dedans pour s’asseoir.

Et roule mon char faire ces 600 mètres vite fait.

Et dire qu’il doit refaire la même en son retour.

C’est d’un lassant.

Et ce n’est pas le chant acapella de France qui réveillera les morts.

Pour compenser le manque de public prié de rester chez lui par ces temps incertains, ils auraient acheter plus de fleurs, encore plus de fleurs dont le click and collect est autorisé.

Ceci dit, ne croyez pas que je puisse me moquer un seul instant car il y a eu des morts, beaucoup trop de morts pour ceux partis la fleur au fusil.

Mais, là où j’ai appris pour ma culture personnel – car je n’en ai pas entendu parler à l’école à moins que je n’ai préféré jouer au coin coin du côté radiateur de préférence, merci Monsieur l’instituteur – que les d’Alsace du moment n’en voulais pas de cette guerre ; pas certain qu’ils étaient en majorité de notre côté.

A priori, l’idée venait plutôt des généraux tranquillement aérés dans leur bureaux dorés.

D’ailleurs, il est certain que l’affiche d’appel à la mobilisation avait été réalisée bien, bien en amont, ce qui en dit long sur la volonté de faire de la boucherie avec des hommes poussés dans les tranchées.

Retranchés comme ils étaient, ils avaient eu tout le temps de constater que le vil adversaire était comme eux et vivait la même galère…

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