Remake imposé d’un mauvais film

Au cinéma, en général, le remake comme on dit, c’est-à-dire reprendre le scénario d’un ancien film, faire quelques adaptations (ou pas) et le tourner à nouveau avec d’autres acteurs donne un résultat qui est rarement à hauteur de l’original.

Mais, si on prend un navet avec de mauvais acteurs et que l’on réalise un remake avec les mêmes acteurs le résultat sera médiocre.

A certains moments, il n’y a pas le choix.

C’est le cas actuellement, avec dans le rôle principal la Covid-19, mis en scène par Emmanuel Macron.

Première version du film dit « Le confinement » une drôle d’histoire qui se déroule de mi-mars à mi-mai 2020.

Nous aurions pu en rester là, tant le résultat fut médiocre avec des figurants « le peuple de France » qui n’avaient pas envie de recommencer.

Mais, voilà La Covid-19, dans le rôle principal, à insister lourdement auprès des grands rôles, du film, Emmanuel Macron dans le rôle du président de la République.

Résultat, hier, Emmanuel Macron – avec une anxiété qu’on ne lui connaît pas dans la voix, dans le regard – à annoncer un remake du film « le confinement », avec quelques changements au niveau des acteurs, tel que le Premier ministre et au niveau de la mise en scène (ouverture des écoles, travail, …)

Mais, in fine, le même navet, que l’on n’a pas envie de voir.

Le problème, c’est que ce n’est pas du cinéma, Covid-19 n’est pas un acteur mais un virus qui n’a pas envie de s’endormir.

Le confinement du printemps n’était pas un film, mais une tentative pour se débarrasser de ce coronavirus.

Il avait reculé, grâce au confinement, il est revenu. Peut-être à cause de comportements pas suffisamment prudents des Français.

Résultat, pour éviter une saturation du système hospitalier, de devoir refuser des malades (covid et non covid) au risque de mettre en péril leur vie, le président de la République a pris la seule solution possible : confiner à nouveau.

Un confinement qui permettra, peut-être de passer les fêtes de fin d’année en famille, respectant les gestes barrières pour éviter une reprise du virus et un nouveau confinement en février ou mars.

Quitter la version mobile