Tout est relatif, mais c’est pénible

Dans un déplacement la distance a son importance, mais pas seulement et par moments le temps est une notion plus importante que la distance.

Hier, je rentrais de Berlin en avion, une distance de moins de 900 km et un temps de vol d’1h20.

Puis, contrairement à certaines fois à Roissy, récupération des bagages très rapidement. Il faut dire que la pluspart es passagers ne passaient par Paris qu’en transit pour aller ailleurs et qu’il y avait peu de bagages à déposer sur le tapis roulant de livraison.

Donc une sortie rapide de l’aéroport et peu de monde pour les taxis (c’était le milieu de l’après-midi, un lundi vraiment une heure de pointe à Roissy).

Et c’est là que les choses se compliquent, et que tout devient relatif.

Distance Berlin/Roissy moins de 900 km, puis pour ce dernier tronçon distance Roissy/Paris moins de 40 km (j’imaginais que c’était une heure creuse, pas de sortie de bureau avant 16h00).

Si les 20 premiers km se sont passés sans encombre, ce n’est pas le cas des 20 derniers km.

Résultat 1h20 pour faire 900 km, puis 2h00 pour faire 40 km. Quand, je pense qu’en Province, lorsque je vais prendre mon café et chercher les journaux le Samedi matin, dans un village à 5 km de la maison, ça me prend dans les 5 minutes (sans problème pour stationner en arrivant). À Paris, 5 km, ça peut prendre un certain temps et ça prendre de toutes les manières un temps imprévisible !

Moi qui ne prends jamais la voiture pour rouler dans Paris ou la proche banlieue, je comprends mieux pourquoi les automobilistes râlent, pestent, rouspètent,… il y a de quoi.

Je me demande à quoi peut ressembler la circulation à 18 heures ?

En fin de compte, même avec des bagages, il est peut-être préférable de prendre le RER pour faire les derniers kilomètres.

Ce que j’ai vu, me laisse à penser que c’est vraiment la fin de la voiture dans une ville comme Paris.

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