Reine

Vous n’avez pas voulu de moi avec vos 4,75% ne permettant même pas le remboursement de mes frais, même si cela est beaucoup plus que les 1,79% d’autrefois.

Comment voulez-vous qu’un authentique gaulliste (bonjour mon oncle) comme moi, ne cherche pas bouée de sauvetage puisque si j’ai bien compris je serais désormais obligé d’accepter de ne pas refuser deux emplois dignes.

Or, le premier m’ayant été refusé, il fallait bien que je montre ma bonne volonté.

Et puis, ce c’est tout de même pas ma faute si ma future reine mère a vraiment un profil autre que celui espéré pour cette France si bien aimée.

Lorsqu’à la ruche, je me suis présenté, c’était royal (non, la Ségolène n’était pas présente, du moins pas encore : j’aurais peut-être besoin d’une véritable écologiste comme je le suis sincère dans mes sentiments politiques).

Monsieur bourbon, pardon bourdon, m’a reçu et compris immédiatement l’urgence tant il est vrai que se sent, se respire l’intelligence innée de cette fourmilière, heu (re)pardon de cette voleté d’abeilles virevoltant autour de Dame reine, attendant de par son bon vouloir que la Démocratie fasse son office.

Quoique, vraiment, le temps où le pape papillonnait, c’était plus sympa et efficace pour les saigneurs de mon rang.

Oui, ministre du premier rang je serai, même si je devrais faire avec la nièce aussi incommode que belle ; quelle fée néfaste a pu bien lui dévaster à ce point le ciboulot ?

Je suis trop fort, avec mes moins de 5%, je vais détrôner en douceur dame reine et appliquer mon seul programme dont personne ne voulait.

Mais en douceur, déjà qu’elle ne sait plus vraiment comment entamer le bal avec cette valse à trois temps d’un euro qui décidemment pourri bien ce climat délétère de France.

Mais, je n’ai pas la galle, pas de médecin à l’horizon, seulement, peut-être un niçois que je vois poindre aussi sournois que moi.

Mais je saurais faire pour tenir mon bastion.

Aux armes…. Nico, tu dors ? Réveille-toi, c’est à toi de faire la plonge !!!

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