Un peu partout dans le monde, « on » accuse Facebook de nous espionner.
En est-on vraiment certains ?
Que nous soyons une marchandise pour Facebook cela ne fait aucun doute, après tout cette société met à notre disposition de nombreux outils pour communiquer, tout cela a un coût, et nous ne payons rien. C’est gratuit.
C’est toute la différence entre une chaîne de télé gratuite et une chaîne payante. Dans l’une, le téléspectateur est inondé de publicités, alors que dans l’autre il n’y en a pas (ou presque).
Facebook est l’équivalent sur internet d’une chaîne de télé gratuite, il y a de la publicité partout et elle est tellement bien intégrée qu’elle donne l’impression de faire partie du flux d’information (ce n’est que bon guerre).
Et, ce que ne peut pas faire une chaîne de télé, Facebook exploite les données que les utilisateurs lui fournissent.
Mais Facebook n’espionne pas ses utilisateurs, il n’y a pas d’inscriptions de force d’internautes.
Non, ce sont les internautes qui s’inscrivent volontairement, qui autorisent certains ou pas certaines choses. Par exemple, Facebook peut être utilisé comme annuaire inversé. À partir d’un numéro de portable, on peut retrouver son propriétaire, mais à la seule condition que la personne inscrite sur Facebook l’a autorisé.
Reste la sécurité de bases de données utilisateurs de Facebook, s’il y a piratage ou utilisation abusive, alors les utilisateurs du réseau des victimes, mais le réseau lui-même aussi en ayant été abusé (mais il est coupable de ne pas avoir bien protégé les données).
Donc, Facebook ne nous espionne pas, il utilise ce que nous publions. À chaque utilisateur de réfléchir à ce qu’il publie, et s’il a bien envie que cette information circule.
Par ailleurs, ne pas oublier de convenablement régler ses préférences, pour savoir ce que l’on autorise ou pas.
Et si vraiment, en tant qu’utilisateur de Facebook vous ne voulez pas que ce réseau utilise les données que vous lui laissez volontairement, il n’y a qu’une seule solution : arrêter d’utiliser Facebook.