Qui en profite ?
C’était écrit l’écrit commandé en grandes pompes pour réparer les banlieues malades a sans doute été lu en diagonale comme le savent si bien faire les gens pressés.
Et si la synthèse réalisée d’un rapport long comme des jours sans pain n’a pas été assez synthétique, c’est bien la faute de celui qui n’a pas su bien rapporter.
Dur métier que celui de rapporteur officiel.
Mais, ne fallait-il pas plutôt se poser la question : quelle est vraiment la gangrène de certains quartiers où il ne fait vraiment pas d’y vivre à moins d’y être complètement intégré.
Le mal à la racine, c’est tiré par les cheveux sans aucun doute, n’est-il pas dans l’existence de ce trafic de toutes drogues dont un certain public ne veut pas, puis ne peut pas se passer ? Dès lors, pourquoi persévérer dans une prohibition qui avait fait les beaux de gangsters Outre Atlantique et qui ne fait plus puisqu’elle n’est plus.
Bien sûr, certains diront qu’à y regarder de plus prés, la violence y est toujours, les bandes sont plus vives et rivales que jamais.Oui, mais celle-ci est d’autant plus forte qu’une autre prohibition est née : la drogue.
Mais pour revenir en France et ne pas croire qu’il ne s’agit que d’un problème d’importation, il me semble que fumer est permis et pourtant ça tue, que boire est permis et pourtant ça tue, que conduire c’est permis et pourtant ça tue ; inutile de se faire des histoires sur les trois réunis et pourtant c’est permis sauf d’un contrôle de temps en temps.
Mais à qui profite le crime ? Y voit-on des bandes rivales de vignerons régler leurs comptes par balles explosives pour conserver leur territoire de hautes luttes sanglantes.
Pourquoi donc, ne pas faire autant avec les autres drogues prises par des adultes qui s’ils le sont doivent être responsables de leurs actes à moins du contraire accepté en justice sociale…