Quelques faits de l’actualité du jeudi 12 juillet 2018 : France, Croatie, SAMU, Otan, Syndicats, Macron
France / Croatie : Pour la finale du mondial de 2017, à Moscou, ce sera un affrontement des équipes de foot France contre Croatie. Et les Français oublieront, un court instant les augmentations au 1er juillet du prix du Gaz, des cigarettes, des transports en Ile-de-France, de la non-augmentation du SMIC et de la réduction de la vitesse de 90 à 80. Espérons que l’équipe de France gagne, l’euphorie durera encore quelques heures, sinon ce sera la gueule de bois dès la nuit tombée.
Paracétamol n’est pas sans danger : On a longtemps cru que le paracétamol était un antalgique sans danger. Ce n’est pas le cas, pris régulièrement et à forte dose, il peut détruire le foie. C’est ce qui est arrivé à Naomi Musenga, mais cela n’excuse en aucun la manière dont elle a été moquée et non-prise en charge par le SAMU de Strasbourg, ce qui va conduire le procureur de Strasbourg à ouvrir une information contre l’opératrice du centre des appels d’urgence, pour non-assistance à personne en péril. Peut-être était-il trop tard pour sauver Naomi Musenga, mais le SAMU doit répondre présent à des appels de détresse et la dernière chose qu’a entendue cette jeune femme est une moquerie. C’est inhumain.
Sommet de l’Otan tendu : Depuis l’élection de Donald Trump toutes les réunions internationales des chefs d’État sont source de tensions, face aux réactions inattendues du président Américains. C’est un chef d’entreprise et il traite ses homologues comme s’ils étaient des directeurs de ses sociétés. C’est ainsi qu’il a reproché à l’Allemagne ses relations avec la Russie au sujet de l’électricité, que l’Amérique versé trop par rapport aux autres membres de l’Otan. Avec Donald Trump tout est possible.
Syndicats et Président : Syndicats et Patronat semblent déboussolés face à la manière de gouverner d’Emmanuel Macron. Par le passé, la presse avait surnommé Nicolas Sarkozy d’Hyper-président, mais de gouvernement rester dans la ligne de ses prédécesseurs, c’était un vieux routier de la politique. Ce n’est pas le cas du président actuel. Il surprend par la rapidité de ses décisions et tient le cap. Réforme de la SNCF, même face aux grèves, il n’a pas bougé et la réforme est passée. Syndicats et Patronat ne peuvent que s’organiser pour survivre, ensemble, face à un tel président.