Denis Kambouchner, spécialiste de Descartes, enseigne la philosophie à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il est l’auteur de nombreux ouvrages.
L’auteur nous propose 2 essais indépendants mais qui se complètent au sein d’un même ouvrage.
Le premier essai s’adresse à tout le monde, des plus jeunes aux plus âgées où l’auteur cherche à expliquer, à définir l’expression « avoir quelque chose dans la tête » et à savoir si c’est utile et pourquoi.
Le deuxième essai s’adresse aux parents, aux éducateurs en se penchant sur la question de la transmission. Car, comme l’écrit Denis Kambouchner « toute intelligence exige une culture qui ne s’hérite que si on la recherche. »
Le premier essai est à lire par les jeunes pour qu’ils comprennent l’intérêt d’apprendre, d’avoir « quelque chose dans la tête », mais une lecture qui doit être faite avec un adulte, la lecture conduisant à des réflexions, des échanges.
D’ailleurs, l’adulte devrait, à mon sens, lire en premier lieu le second essai, où Denis Kambouchner explique l’importance d’apprendre, d’avoir « quelque chose dans la tête », car avant de l’expliquer à un jeune, en lisant avec lui le premier, autant il faut avoir assimilé l’importance de cette notion « quelque chose dans la tête ».
Tout au long de ses développements, en s’appuyant sur de nombreux auteurs du passé, Denis Kambouchner nous démontre l’importance d’apprendre, pour soi puis pour transmettre aux autres. Il montre combien la réflexion sur ces modèles s’impose pour penser le présent et l’avenir.
Quelque chose dans la tête est un manuel de savoir-vivre et surtout de savoir-penser.