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Quelle que soit leur quantité dans l’air les particules fines sont dangereuses

Les particules fines sont dangereuses pour la santé en raison de leur potentiel oxydant quelle que soit la quantité dans l’air.

Une étude européenne coordonnée par l’Institut suisse Paul Scherrer, publié le 18 novembre dans la revue Nature modifie profondément l’idée que l’on se fait de la nocivité des particules fines, les PM 10, dans l’air.

Cette étude montre que l’approche uniquement fondée sur la quantité de PM 10 dans l’air n’est pas suffisante et suggère de prendre en compte un nouvel indicateur pour mesurer leur impact sanitaire, leur potentiel oxydant, c’est-à-dire leur capacité à attaquer les cellules.

Certaines particules fines génèrent un stress oxydatif dans les poumons pouvant conduire à endommager les cellules et les tissus du corps humain, les chercheurs ont exposé des cellules à des échantillons de particules fines afin de vérifier leur réaction biologique.

Leurs résultats montrent que par une série de réactions inflammatoires, les lésions oxydatives provoquées par les particules fines augmentent le risque de maladies pulmonaire mais aussi cardiovasculaires.

Le consensus scientifique attribue la nocivité des particules fines à leur taille, selon un principe simple, plus elles sont petites, plus elles sont dangereuses car elles pénètrent plus profondément dans l’organisme.

Enfin, l’étude montre que toutes les particules n’ont pas le même potentiel oxydant, celui-ci dépend de leur composition chimique donc de leur source d’émission.

Ainsi, selon la classification opérée par les chercheurs, les plus toxiques sont celles issues de la combustion de la biomasse, essentiellement le chauffage au bois, mais aussi et du trafic routier.

En ce qui concerne ce dernier, ce ne sont pas les gaz d’échappement qui ont le potentiel oxydant le plus élevé mais les particules produites par l’usure des freins et des pneus.

Celles-ci comportent de nombreux métaux, cuivre, manganèse, étain, zinc notamment, qui sont selon des études américaines, des déterminants très forts du potentiel oxydant des particules.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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