Avez-vous déjà remarqué que la vie prend un tournant avec peu de mouvement.
Il suffit parfois de chambouler en un jeu délicat les lettres d’un mot pour découvrir un autre univers.
Mon gars, tu es gras.
Et rajouter une simple lettre peut-être catastrophique.
Mais sans s’en aller aussi loin, n’est-il pas perturbant de savoir que l’on peut partir en noce sans une once de quoi que ce soit avec une co..? Cela cale, un peu ; à vous de chercher, trouver, d’autres mots.
Nous savions déjà que les migrants servaient de marchandise pour les passeurs appréciant leur valeur.
Le gouvernement Outre Manche, sans doute fâché de ne pas toucher de droits de douanes, a trouvé la parade.
Il va désormais marchander chacun d’entre eux vers un pays tiers chargé de les prendre en charge.
Peu en importe le poids pour l’accueillant puisqu’il s’est délesté d’une charge qu’il ne voulait pas voir.
Les artisans boulangers pleurent.
Ils n’auront plus leur farine symbolique : les ailes du Moulin rouge sont à terre.
Marchons vers l’avenir.
La sentence est tombée, les fossoyeurs de l’économie mondiale capitalistique ont lâché leur bombe financière.
Ils ont considéré la France bonne élève d’avoir écouté la voie de leur raison.
Ils ont maintenu leur notation.
La France peut et doit poursuivre ses efforts de strangulation des plus pauvres et plus faibles.
C’est cela le bon chemin puisque la France financière a pris le pas sur le social.
La preuve ultime en étant le nombre de milliardaires en nette croissance ; c’est bon signe, très bon signe, continuez ! Et il y a du pain sur la planche, puisqu’il est encore, toujours, considéré que les allocations sociales de toute nature sont trop élevées.
Puisqu’il est considéré qu’il y a trop de fonctionnaires.
Puisqu’il est considéré qu’il y a trop de chômeurs indemnisés – les autres on s’en fiche.