Que faire des cons ? de Maxime Rovere chez Flammarion
Flammarion nous propose, de Maxime Rovere, Que faire des cons ? (pour ne pas en rester un soi-même).
Maxime Rovere a enseigné à l’École Normale Supérieure de Lyon, puis à l’université PUC de Rio de Janeiro. Écrivain et historien de la philosophie, il est notamment l’auteur du Clan Spinoza (Flammarion, 2017).
Voilà un ouvrage parmi les inclassable, une étude sur les « cons ». Comme l’aurait le Général de Gaulle au sortir de la guerre, en voyant un panneau « mort aux cons » : « vaste programme ».
Effectivement, au fil des pages, Maxime Rovere nous démontre, si cela était que les cons sont partout et peuvent prendre toutes formes, que ce sont des êtres malfaisants, tordu, prêt à tout pour empoisonner notre existence (consciemment ou pas).
Au début des chapitres, l’auteur nous donne, parfois un exemple de connerie.
Un des exemples nous montre que nul besoin d’être un humain ou d’avoir conscience de ce que l’on fait pour être emmerdant.
«… N’importe qui peut en faire l’expérience : un caillou dans la chaussure n’a besoin d’aucune intention pour faire chier son monde ».
Un autre exemple est génial, et qui n’a vécu cela, le serveur con et borné dans au restaurant.
« – Est-ce qu’on peut avoir des frites en accompagnement ?
- Ah non, c’est salade et haricots verts.
- Mais si l’autre plat vient avec des frites, on pourrait inverser ?
- Ben non
- ….»
Le dialogue de sourd avec un con.
Maxime Rovere nous propose un livre rafraîchissant, drôle et sérieux en même temps, où il décortique toutes situations, tous les types de cons. On va certainement reconnaître des situations vécues, où l’on a été victime d’un con, ou peut-être con soit même.
Cette lecture va permettre, si on en a envie, d’éviter de rester con soit même, mais aussi de mieux vivre avec les cons qui nous entourent.
Mais est-ce curable ? Car on est toujours le con de quelqu’un, quoi que l’on fasse.
Dans la quatrième de couverture on peut lire «… ce livre propose une nouvelle éthique pour penser et soigner ce fléau de notre temps, maladie du collectif et poison de nos vies individuelles ». C’est vraiment un vaste programme.
Pour conclure, en aparté de Que faire des cons ?, je me souviens d’une réponse Jean d’Omerson lors d’une émission de télé au sujet des « cons ». Il avait expliqué « à partir du moment où des gens ont commencé à me dire que je faisais jeune pour mon âge, j’ai su que j’étais un vieux con ».
Que faire des cons ? Un ouvrage à lire par tout le monde, sans hésiter, c’est agréable à lire, amusant et tellement vrai.
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