Que de temps

La Covid nous a fait sortir les manques en possibilité de production industrielle.

Impossibilité d’avoir des masques, médicaments de base sans passer par les pays à faibles coût.

Et, en cas de crise, de demande forte, nous sommes à la bonne volonté de ces derniers.

Mais, l’on découvre, aujourd’hui, les erreurs du passé sous la pression du toujours moins cher.

Nos paysans disparaissent petit à petit, personne n’entende leur bruit sourd du fond des campagnes.

Leurs terres reviennent à la nature ce qui pourrait bien plaire aux écolo extrêmes.

Mais, dans le temps qui risque d’arriver bien plus vite que les soucis du climat, l’auto production de France ne peut plus se faire.

Il ne sera plus question de produire à la porte de chez vous.

Pour nourrir la plus grande masse, si rien n’est fait, il faudra faire appel à l’importation qui n’aura pas besoin d’être clandestine.

Mais cela ne sera pas pour une fausse défense du pouvoir d’achat des plus faibles financièrement.

Les (un peu) plus riches pourront toujours profiter de la production artisanale de leur coin, mais leur portefeuille s’en ressentira de plus belle.

Au lieu d’essayer de rattraper une bataille perdue depuis des lustres, ne pourrait-on pas empêcher de laisser partir la production de nos campagne indispensable, essentielle pour notre survie.

En France, nous sommes les pionniers fatigué d’avant.

Nous regardons passer les trains et somme quasi incapable de construire une gare pour qu’ils s’arrêtent afin d’en profiter un peu.

Des idées, nous en avons, mais sont qui en ont s’en vont porter ailleurs leur esprit inventif.

Sauf couvert d’une protection infantile, nous avons laissé d’autres inventer un vaccin à grande vitesse.

Le notre, qui se produira lorsque la tempête sera passée, sera bon à mettre dans le musée des pertes de temps.

Nos banlieues, nos campagnes sont gangrenées par des gangs avides d’herbe à fort rendement.

En France, on dépense pour lutter contre.

Ailleurs, l’état s’enrichit d’en vendre et évite un nouvel impôt à se concitoyens.

Les malades ici pleurent, la-bas, ils sourient.

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