Les ministres, n’ayant pas démissionné, malgré leur fronde en catimini, montent au créneau pour dire la mascarade de l’extrême droite qui la veille tirait à boulets rouges sur les dispositions du texte pour mieux aller au secours du gouvernement.
Mais, aussi, en bas fond de rumeur, de dire qu’il n’y a pas feu en la matière puisque de nombreuses dispositions sont susceptibles de ne pas passer le cap du Conseil constitutionnel.
D’ailleurs, le président, convaincu désormais, d’avoir été réélu à courte majorité, s’est empressé de le saisir.
Et bien sûr, si la loi est passée, c’est de la faute à la gauche qui a refusé le débat en votant le retrait du texte.
C’est bien entendu oublier le non débat de la majorité sur la loi retraite qui s’est terminé par un 49.3 ; et bis et repetita.
Je ne suis pas souvent d’accord avec ce journaliste télévisuel, mais lorsqu’il trouve choquant l’action gouvernementale alliée par les droites extrêmes, je suis tout Ok.
En effet, il est un peu particulier, d’inclure sciemment des projets que le conseil Constitutionnel va effacer.
Ces gens d’opposition l’ont fait pour faire croire leur intérêt vis à vis de leurs électeurs qui n’en savent pas autant.
La cheffe de ce fameux gouvernement l’a fait pour obtenir un accord consensuel afin de faire taire les petits roquets et asseoir sa propre légitimité.
Trop fort, désormais, pour justifier la validité de leur loi, le gouvernement, avec sa faible majorité, chantent en chœur qu’ils n’ont jamais eu besoin des votes de l’extrême droite ; justes celles de la droite extrême suffisaient.
En somme l’extrême droite n’aurait jamais voté en faveur de la loi proposée par le gouvernement suffisamment amendée par la droite extrême pour passer le cap de la majorité.
Plus à droite tu meurs…
