Que de faux ami-e-s

Pour une fois que nos faux amis d’Outre Rhin ne veulent pas franchir nos frontières, nous n’allons tout de même pas nous en plaindre.

Par contre, pour la population inter-frontière de travailleurs obligés qui va et vient entre le Rhin, c’est un vrai cas de conscience.

Perso, bon petit soldat, j’essaie de faire ce qu’il faut pour ne point inquiéter personne.

Ainsi, comme j’ai bien compris l’appel fait au peuple volontaire pour se voir injecter un vaccin compatible avec la frontière de l’âge et les tranches de morbidité, j’ai contacté mon centre anti-vaccinal.

Impossible de le joindre, et sur la plate-forme d’un expert privé en rendez-vous médical, il est demandé de revoir ma demande dans les 28 jours plus tard.

J’appelle mon praticien perso.

Il me dit désolé.

Il allait prévoir de le faire.

Mais, il est en attente de doses.

Mais il a pris note de ma demande volontaire, tout en me laissant sur mon manque.

On n’est pas sorti de l’auberge et comprend mieux pourquoi elle est fermée aux non initiés.

Je viens de croiser mon voisin.

Il me dit qu’il n’est pas question de répondre aux sirènes du maigrir comme l’autre aime qui polluent les ondes.

En effet, il veut être prioritaire pour son droit à la piqûre divine.

Il faudrait pas que l’écriture inclusive exclue plus encore de gamin(e)s qui à ce jour n’arrivent pas à s’en sortir avec toutes les finesses cette langue française qui n’en finit pas de piéger avec ses chausse-trappes.

Par contre, faut-il continuer cette ânerie de privilégier le masculin sur le féminin comme si un genre devait s’imposer sur l’autre.

Encore faut-il savoir qu’il s’agit d’une fausse coutume.

Avant qu’elle prenne court, il faut se rappeler que le participe passé, l’adjectif prenait le genre commun de celui (ou celle?) qui le précédait dans son plus près.

Commençons déjà par féminiser les noms encore masculins à sens unique alors que femme peut être.

Ensuite, dans cette avancée spectaculaire, supprimons les anglicismes débiles ayant une existence française.

Nous ne sommes pas à l’oral de l’Ena, là.

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