Quand les hommes mangent leurs semblables de Jade Serrano chez éditions du Rocher

Vous pouvez l’avouer, comme de nombreux lecteurs vous passez généralement outre l’avant-propos des livres.

Or, si vous décidez de lire celui dont il est question aujourd’hui, vous devez l’acheter(!), lisez obligatoirement ce passage très riche en (r)enseignements.

Vous l’aurez deviné, ces pages m’ont plu. Toutefois, il est vraiment dommageable que dans un même chapitre l’auteur, comme bien d’autres, nous fait passer d’un récit à un autre sans nous en avertir.

Évidemment, il s’agit de la même histoire, mais une vraie césure permettrait une meilleure lecture.

Mais, cela dit, les trois histoires données sont portées intelligemment à l’attention du lecteur qui jamais ne s’ennuie.

C’est passionnant même si c’est triste de savoir qu’il sont réels.

Une autre bizarrerie que je n’hésite pas à appeler Coquille est l’irruption de personnage(s) sans aucune introduction.

Enfin, le style laisse trop la place aux Procès Verbaux, eux aussi bien réels, pour trop imprégner le reste de l’histoire.

Mais, comme la matière est intéressante, la poursuite de la lecture se fait néanmoins assez aisément.

Le seul vrai regret est que le titre nous laisse sur notre faim puisqu’il n’en est question qu’entre les lignes.

Mais, encore une fois, en acceptant un certain désordre, les récits sont à lire car riches en enseignements.

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