Quand c’est trop c’est pas beau

Ainsi donc le grand débat, ou plutôt peut-être les grands plus petits débats, va débuter dès maintenant que le présent devrait plutôt être employé.

A un moment ou l’autre, va sortir la question des rémunérations politiques qui représentent leurs électeurs ou la nation au nom de notre Démocratie.

Il me semble qu’il serait improductif, voire idiot, de vouloir baisser leurs émoluments au risque de ne plus voir grand monde accepter tout le temps passé à cet exercice.

Si vous ne le croyez pas regardez votre maire ce qu’il fait de son temps passé en sachant que vous pouvez l’apostropher jour et nuit, semaine après semaine chaque mois qui passe dans un trimestre d’un semestre au cours d’une années pour se répéter l’exercice suivant.

Avons-nous intérêt que celui qui veut se porter au nom des autres hésite son engagement car dans une vie autrement professionnelle, il pourrait gagner plus, beaucoup plus ? La seule question qui se pose est de savoir s’il fait correctement le pourquoi de ce qu’il a été amené à représenter.

Est-il normal que le maire d’une petite ville de 40 000 habitants ait seulement un revenu de 3 421,32€ ? Comme ces sauts de puce du nombre d’habitants recensés qui fait qu’avec 49 999, l’élu gagne ce que je viens d’écrire mais si sa commune passe à 50 000, lui passe à 1 672,65€.

C’est pourquoi incompréhensible que ces marches couperet existe de nos jours.

Le budget d’une ville moyenne peut tourner à 38 Millions d’euros accompagné d’investissements à hauteur de 13 autres millions.

Combien toucherait l’homme s’il devait gérer ce montant dans une entreprise ? Plus de 10 000€ mensuels à n’en pas douter.

Et pourtant, sa responsabilité serait moindre en entreprise et ne toucherait pas l’ensemble des métiers auxquels toute commune est confrontée.

Un autre mot est ce désamour du cumul des mandats.

Bien entendu que trop c’est trop, mais être allé jusqu’à empêcher un maire d’être député ou l’inverse, c’est vraiment de trop !

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