Prolos en marche

Dans la majorité royale, il y en a qui discuteraient ardemment les commandements de l’impérieux et son vassal de collaborateur.

Ils ne supporteraient pas que les objets de luxe tels que chevaux, yachts, voiture de course, etc.

Echapperaient désormais à l’Isf si le projet gouvernemental devait passer in fine.

Certains, même, aimeraient que cette réforme passe à la trappe au profit d’une réelle exonération des charges dont pourraient enfin, réellement, profiter les classes moyenne.

Mais, l’on ne sait toujours pas si les fainéants de retraités névrosés font partie visée de cette masse informe.

Droit dans ses bottes, sans doute prêtée par celui qui aurait pu aller mais s’est défilé, noyé qu’il était dans les vapeurs vineuses de sa région dont il est le maître, le collaborateur droitier de l’impérieux a justifié cette belle mesure comme vraiment très bonne pour la croissance et vivement que ces heureux veinards pas du tout profiteurs des bonnes aubaines offertes soient de retour pour fêter en liesse cette hardiesse.

Il est vraiment drôle qu’un type soi-disant intelligent pense que mettre entre les mains de quelques uns quelques 4 milliards, alors qu’ils ne savent pas comment dépenser ceux déjà facilement acquis, soit plus profitable que verser cette manne au plus grand nombre tant ils en auront besoin pour boucler leur fin de mois.

Nous pourrions mettre un « S » à fin, tant les jours mensuels n’en finissent pas de finir.

Mais je comprend bien cette finesse d’esprit ; prenons un exemple au hasard : le riche de chez vraiment riche reçoit un cadeau qu’il va considérer comme un menu plus à son argent de poche verrouillé.

Il va alors s’acheter un deuxième yacht.

Mais comme les ports d’attache français sont saturés, il participera grandement à la création de nouvelles marina pour nouveaux très extrêmement riches.

Qui dit marina, dit demeures de luxe construites sur des terres agricoles trop boueuses pour servir honnêtement la France.

Qui dit construction, dit main d’oeuvre bon marché d’immigrants que l’on va enfin arriver à caser.

Et les actuels chômeurs si avides de tant de beauté exposée n’auront de cesse que de les acquérir, donc s’obliger à travailler plus de 35 h.

et, si dans les mauvais quartiers, les sales garçons continuent de s’enrichir improprement, c’est-à-dire s’ils se font prendre les 20 doigts dans la confiture du pauvre commerçant volé, il sera fait appel aux forces de l’ordre devenues de proximité.

Et le tout est bien joué : nouvelle politique de faire autrement est tenue !!!

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