Profanation d’un cimetière… que faire ?

Que peut-on faire pour éviter des actes de vandalisme, tel que dernièrement la profanation d’un cimetière juif dans l’est de la France. Il y a également des églises ont subi, il y a peu de temps, des dégradations : statues cassées, mobilier détruit,…

Imaginer de nouvelles lois ? Ça ne sert à rien, il y a déjà tout ce qu’il faut dans les Codes actuels. De toutes les manières, ce ne sont pas des lois qui empêcheront des délinquants d’agir.

Dans un autre domaine, sur les routes ce ne sont pas les panneaux indiquant la vitesse limite qui empêche les automobilistes de rouler au-delà, c’est la peur de se faire verbaliser.

La réponse est là : la peur de se faire prendre, d’être verbalisé, condamné.

On ne peut pas condamner quelqu’un parce qu’il pourrait, peut-être, un jour commettre un délit. Ce n’est parce qu’un automobiliste a une voiture sport hyperpuissante qu’il va rouler à plus de 200 km/h sur la route.

On ne peut pas non plus protéger par la présence de forces de l’ordre 24h/24 et 7j/7 tous les cimetières (de toutes confessions, il n’y a pas que les cimetières juifs qui sont profanés), tous les monuments, tous les lieux qui peuvent subir des dégradations volontaires.

Par contre, parce que cela devient de plus en plus simple, il est possible d’installer – partout où le risque de dégradations volontaires existe – des caméras de télésurveillance, qui enregistre dans le cloud tout mouvement suspect.

La simple présence des caméras est dissuasive. Nombre de ces délinquants veulent bien agir mais en limitant le risque d’être vu. Car même cagoulé, leur corpulence, leur démarche sont des pistes qui permettent de les identifier, puis de les appréhender.

Il faut un plan national, de mise en place de caméras dans tous les lieux sensibles, susceptibles de subir des dégradations et le faire savoir de manière claire et précise.

Je suis certains que cette télésurveillance maîtrisera sérieusement les risques de vandalisme, sans empêcher – bien entendu – les attaques de têtes brûlées, de kamikazes et autres bas de plafond qui ont depuis longtemps quittés les bancs de la civilisation.

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