Procrastination

J’ai comme l’impression que beaucoup sans le dire (pourtant cela va mieux en le disant), sans le vouloir, sans l’être (et avec un H ?) sont en plein dans ce mode.

Les politiques qui n’en peuvent plus mais qui vous assurent que cette fois-ci juré promis, ils ont compris, expié leurs fautes devenues du passé.

C’est entendu, comme une promesse de jour de l’an, de rentrée scolaire ou chambre de députés ou sénat, mon bon milord, les promesses si elles engagent au premier chef ceux qui y croient engageront désormais ceux qui les font.

Ainsi ce qui était vrai hier ne sera pas forcément faux demain, même si aujourd’hui la prudence est d’avancer à petits pas car, c’est bien connu, les rus font les ruisseaux faisant les rivières se déversant dans des fleuves abondants et se jetant à la mer comme chaque bouteille lancée par des quidams désespérés mettant leur destin entre les mains de quiconque saura saisir sa chance.

Mais, doucement, un peu comme cette Loire endormie qui parfois par mauvais temps ou désespoir se soulève en-dehors de son lit.

Les patrons ne sont d’ailleurs pas en reste de vous laisser des miettes d’un festin trop garni pour être partagé par mécréants souhaitant répondre à l’invitation de faire bombance ; mais ce n’était que l’usage d’une coutume bien pratique apprise dans les beaux salons des quartiers bien fréquentés.

A demain, donc, veaux, vaches cochons qui iront faire la cloche ailleurs sans aucun espoir d’un vécu demandant toujours à reculer l’issue fatale.

Que n’ai-je trop attendu cette belle endormie, au lieu de faire le fanfaron en lui invoquant le fameux dix d’un coup qu’un seul baiser n’aurait pas suffit à rallumer cette flamme qu’au pluriel on aurait pensé désespoir.

La vie est bien trop longue pour tenter d’avoir, en profite ensuite, tout d’un coup.

Messieurs j’ai bien compris, et remettre à demain ce vœux de promesse recueilli….

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