Le président de la République a tenu ses promesses de hausse des prélèvements au 1er janvier

Le prélèvement le plus lourd est la majoration de plus de 20 milliards d’euros de la CSG, soit 1,70 % de plus sur tous les revenus, y compris les pensions de retraite, supérieures à 1 200 euros, donc inférieures au SMIC.

En même temps, la revalorisation des pensions de base, différée depuis 3 ans, de 0,80 %, a été reportée en 2019, pour résorber le déficit de la Sécurité sociale, une promesse encore à tenir.

Dans le même ordre d’idées, la participation pour frais de séjour à l’hôpital augmente de 2 euros/jour, pris en charge par les complémentaires santé, dont les primes, majorées des taxes, augmenteront au moins, d’autant.

Les taxes sur le diesel augmenteront pour les aligner, le plus vite possible sur ceux de l’essence, qui augmentent à leur tour au titre de la fiscalité énergétique, de toute manière, l’État est à court d’argent.

Dès le 1er janvier, l’automobiliste paiera le super sans plomb 98 entre 1,50 et 2 euros le litre, selon l’emplacement de la station, soit en gros plus de 10 de nos Francs d’antan.

L’augmentation du prix du gaz et des cigarettes est déjà programmée, comme celui des timbres-poste et du tarif de stationnement et des amendes en ville, désormais à la discrétion des municipalités.

Cependant, pour être juste Il ne faut pas oublier les allègements fiscaux et sociaux, à condition d’en profiter.

Il s’agit de la transformation de l’ISF en impôt sur la fortune immobilière, le début de l’exonération de la taxe d’habitation pour une partie des contribuables et la modification de la taxation de l’épargne, dont on ignore la portée, notamment pour ce qui est de l’assurance vie et des plans d’épargne.

Comme ces dispositions ont passé le contrôle constitutionnel, il faut croire qu’elles respectent l’égalité entre les citoyens, mais personne n’est obligé d’être de cet avis.

D’autres mesures restent à mettre en place comme la restauration du jour de carence des fonctionnaires, un sujet qui fâche ou encore la fin progressive du RSI, pour améliorer le service rendu aux indépendants.

Pour les salariés du privé, le SMIC a été revalorisé dans les strictes, limites de la hausse de l’indice des prix, sans coup de pouce, ainsi que d’une baisse des cotisations sociales, étalée dans le temps et en partie absorbée par la hausse de la CSG.

J’espère que je n’ai rien oublié et je vous souhaite une bonne lecture et une bonne année.

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