Je ne savais pas que mon (in)action pouvait mettre en danger la nature humaine et tout ce qui vit sur Terre.
Du moins actuellement car la capacité d’adaptation des animaux et végétaux est étonnante.
Des espèces disparaîtront au profit d’autres.
Pour l’homme, il en est autrement, sa capacité de résilience se limite à sa croyance en la science.
Elle peut certes beaucoup faire, mais en aura-t-elle vraiment le temps ? Pourtant déjà dans les année 60 du XX° siècle, un homme sur sa péniche nous alertait.
Pour les uns, une petite communauté, c’était un sage, pour les autres un farfelu.
Pour la grande majorité un inconnu non médiatisé.
Mais, déjà, certains se prenaient la main pour éviter de jeter ses détritus par dessus bord.
Il n’était pas rare de voir des automobilistes vider leur cendrier, lancer leurs papiers gras sur la route pendant qu’ils conduisaient.
Les bonnes manières pour d’autres étaient de prendre le temps de tout insérer à la poubelle même s’il fallait être du coin pour ne trouver.
Aujourd’hui, l’être humain a avancé à grands pas dans la connaissance de sa malveillance vis-à-vis de Dame Nature.
Mais, cette dernière ne se laissant pas faire réagit beaucoup plus vite.
Sans doute marre que ces terriens épuisent ce qu’elle donne en ressources à peine le deuxième semestre de l’année qui court commencé.
L’homme commence a comprendre que c’est comme le pouvoir d’achat : impossible de vivre son quotidien lorsque les revenus s’épuisent en deux semaines.
Il faut un coup de pouce pour vire les suivantes.
Or, et c’est peut-être une bonne chose, la droite extrême l’est moins sauf avec les migrants dont elle ne comprend rien.
Il semble que les yeux se soient ouverts pour promettre plus de possibilité d’avoir son pain fabriqué dans des conditions qui ne fasse plus s’enflammer la Terre.
Reste l’extrême droite enfermée radicalement dans sa nostalgie : c’était mieux avant.
Et la gauche ? Ami entends-tu ? Pas grand-chose.
