Pourquoi garder confinée la France où Covid-19 est absent ou presque ?
On nous parle depuis plusieurs mois d’épidémie de coronavirus Covid-19, nous sommes confinés en France depuis la mi-mars 2020, mais observant les données – publiées par l’INSEE – de l’évolution des décès cumulés du 1er mars au 6 avril 2020 par rapport à la même période de 2019, on s’interroge.
Le principal constat, en France métropolitaine, est que seulement 2 zones ont subi une augmentation de plus de 40% de mortalité, ou ce virus est vraiment présent :
- L’île de France + le département de l’Oise
- Une zone à l’Est composé des départements de la Moselle, du Bas-Rhin, du Haut-Rhin, du Territoire de Belfort, du Doubs et des Vosges.
Nous avons 11 départements avec une augmentation de la mortalité de 20 à 40 %. 17 avec une augmentation entre 10 et 20 %
Et le reste de la France, une cinquantaine de départements, avec une augmentation de la mortalité entre 0 et 10 %.
Est-il nécessaire de confiner toute la France, un confinement des 2 zones les plus touchés n’était-il pas suffisant, avec quelques mesures de confinement (pas total) des 11 départements également touchés, en imposant des mesures barrières à tous les autres habitants de France. En prévenant d’un risque de confinement en cas de non-respect et d’augmentation du nombre de malades est possible.
Les familles auraient pu quitter les 2 zones confinés … probablement. Concernant, l’Île de France, c’est déjà fait, il semble que 20 % des habitants de Paris intra-muros aient quitté la capitale.
On va me dire que ces chiffres n’étaient pas connus au moment du confinement, c’est exact.
Mais, aujourd’hui que l’INSEE les a publiés, il serait temps de déconfiner immédiatement, les presque 50 départements pas ou très peu concernés, avec des mesures barrières imposées. De rouvrir les commerces, sous certaines conditions les restaurants, les cafés, les cinémas. En étant prêt à reprendre des mesures de confinement … au cas où.
Mais laisser confiner des départements non touchés, comme l’allier, le Puy-de-Dôme, le Cantal, … ça n’a pas de sens., en faisant courir des risques psychologiques plus important que le risque d’attraper ces coronavirus dans ces régions, sans oublier le désastre économique.
De toutes les manières, même en attendant le 11 mai, il y aura toujours les risques de nouveau confinement.
La vie est une prise de risques permanente, il faut savoir trouver un juste équilibre et vivre.
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