Pourboire ou service… il faut choisir

On peut lire depuis quelques jours que la notion de « pourboire » dans les restaurants et limonadiers et autres, que le « pourboire » pourrait devenir obligatoire.

Dans les pays anglo-saxons, le pourboire est laissé à la discrétion des consommateurs, il est de coutume de laisser 15 % du prix de l’addition. Puis cela va dépendre la qualité de l’accueil et du service, on peut laisser plus si tout été parfait et rien du tout si c’était plus nul que de raison.

Mais, en France, il y a une ligne que l’on trouve au bas des additions et qui se nomme « service » ajoutant 15 % à la note.

Que l’on soit content ou pas du service et bien c’est 15 %… point à la ligne, ça ne se discute pas.

Mais rien n’empêche, si tout été super, de laisser un « plus » en « plus » des 15 %. Entre nous, je suis certains que les Anglo-Saxons ajoutent les traditionnels « 15 % » aux notes de restau, sans faire attention à cette ligne « service », sans que personne le leur signal qu’en France le « service » est inclus.

Car le pourboire c’est bien pour… le service.

D’ailleurs dans les guides touristiques, lorsqu’ils abordent la notion de service ou de pourboire, signalent les us et coutumes des pays et pour la France, il est clairement précisé que le service est inclus.

Va-t-on trouver, en France, sur les notes des restaurants ou bistrots, à la fin de la note : service 15 % et Pourboire 15 %. Donc 30 % de service/pourboire, ça sera certainement le pourcentage le plus élevé au monde.

Ou bien on renomme « service » en « pourboire », car l’un et l’autre ont des significations très proches qui se superposent.

Maintenant reste à savoir dans quelle poche tombe les 15 % de service, si ce n’est pas celle des serveurs alors… il y a un problème à régler avec les employeurs mais pas avec les clients.

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