Pour son allocution, Emmanuel Macron faisait une drôle de tête

Hier, peu après 20h00, nous avons eu droit à une allocution du président Macron.

Comme toujours un plaidoyer « pro domo », après tout, on n’est jamais mieux servi que par soi-même.

Sur le plan de la forme c’était bizarre :

Malgré son nouveau gouvernement, il a fallu attendre une quinzaine de jours, il faisait grise mine notre président. A-t-il eu du mal à choisir ou manquait-il de candidats ? Aller savoir ! Emmanuel Macron avait l’air seul, isolé.

Un peu comme quelqu’un de déçu de ce qu’il vient faire, en l’occurrence l’annonce de la composition de son nouveau gouvernement.

Sur le fond, durant cette allocution, il nous a prévenus que ce ne serait pas simple, que nous allions passer par des phases difficiles (un peu Winston Churchill qui avait promis « du sang et des larmes » mais ce n’est pas la guerre et Macron n’est vraiment pas Churchill).

À l’écouter, on peut se demander, si Emmanuel Macron croit (encore) que ses réformes vont aboutir à quelque chose de bien pour la France et les Français.

Décidément, depuis début septembre, notre président semble de plus en plus désabuser. Il était là, hier, costume noir, cravate noir et chemise blanche, à regarder fixement l’objectif de la caméra, tel un otage a qui l’on oblige à lire quelques lignes et qu’il se demande ce qu’il fait ici.

Emmanuel Macron est aujourd’hui l’otage de sa fonction, mal entouré. Son Premier ministre, qui fut une seconde de Les Républicains, est usé jusqu’à la trame, et ses ministres (recyclés de l’ancien gouvernement et nouveaux) ne font pas le poids face à la charge qui les attend. Notamment, son nouveau ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, un peu léger, il faut une autre pointure pour cette fonction.

Le drame est que nous sommes tous dans le même navire et nous n’avons intérêt à ce que le capitaine Macron et son équipage se plantent.

Nous verrons bien !!!!

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