Pour prendre rendez-vous avec un soignant on peut s’adresser à un prestataire de service spécialisé

Le succès remporté par une start-up qui a ouvert ce créneau, il y a six ans, s’explique par la difficulté de trouver en France, même dans les grandes villes y compris dans la capitale le praticien dont on a besoin, à l’instant T, donc cette activité comble cette lacune.

Pourtant, les praticiens dont on a besoin existent et sont disponibles, le tout est de les trouver, c’est un service rendu désormais gratuitement aux patients tout en évitant de faire perdre du temps aux praticiens, isolés qui ne disposent pas de secrétariat.

L‘utilité d’un tel service est patent puisqu’il est utilisé actuellement par 100 000 professionnels dont 64 000 médecins, qui paient chacun un abonnement mensuel, de 109 euros, pour une utilisation permanente.

Près de 2 000 établissements de soins l’ont également adopté, dont l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), avec pour résultat 40 millions de visites par mois sur son site et son application mobile.

Son service simplifie les prises de rendez-vous pour les patients qui peuvent choisir en ligne, le soir ou en fin de semaine leur créneau de visite, ce qui fait que 54 % des rendez-vous sont pris durant les heures de fermeture des cabinets.

Le site permet aussi aux médecins de prendre rendez-vous pour leurs patients, y compris sur des créneaux prioritaires et réduit le temps des praticiens dévolu aux tâches administratives.

Mais aussi, grâce à son système de rappel par SMS, l’entreprise estime avoir fait baisser de 10 % à 40% le nombre de rendez-vous non honorés.

Le prestataire propose aussi, depuis janvier dernier, aux médecins un outil clé en main de téléconsultations, pour un forfait mensuel de 79 euros, pour permettre aux patients de consulter leur médecin traitant ou un spécialiste à qui ils ont été adressés, via un ordinateur ou un smartphone, en étant remboursés au tarif d’une consultation classique, c’est un marché en pleine extension.

Doctolib dont il s’agit, créé en 2013, a fait sa place sur ce créneau, sans la moindre publicité.

Quitter la version mobile