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Polémique à propos de la saturation des centres d’appels des urgences médicales

Toute personne en détresse médicale sur le territoire français peut faire appel, sur un numéro d’urgence, au Service d’aide médical d’urgence le SAMU ou au Service mobile d’urgence et de réanimation, le Smur, quel que soit l’heure et l’endroit où elles se trouvent, pour qu’une équipe comprenant un médecin urgentiste, avec tout l’équipement nécessaire, vienne à son secours.

Une fois stabilisé, le médecin urgentiste décide, si elle est prête à être transportée, si nécessaire dans un service de réanimation ou de soins intensif, le plus proche.

Tous ceux qui ont ainsi été pris en charge, sans que l’on leur demande quoi que ce soit, selon la tradition française, savent ce qu’ils doivent à l’organisation des services d’urgences médicales de notre pays.

Dans la mesure où les moyens ne sont pas illimités, il se peut qu’en cas d’appel, aucune équipe d’intervention ne soit immédiatement disponible à l’instant de l’appel, dès lors, il appartient au régulateur de la plate-forme d’appels de trouver la solution et d’en tenir informé la personne au téléphone.

Dans les agglomérations disposant d’un centre de secours sanitaire des pompiers, il peut être judicieux de passer par celui-ci, comme par exemple, à Paris.

La polémique est née d’un article de presse, selon lequel, 15 % des appels aux services médicaux d’urgence ne reçoivent pas de réponse, tout simplement, ils ne décrochent pas, en donnant même des chiffres, en 2016, il se serait agi de 4,6 millions d’appels sur un total de 29,1 millions d’appels, tout en mettant en avant une grande disparité régionale.

Ces données ont contesté par le président de SAMU Urgences France et par le président du Conseil national des urgences hospitalières.

Le ministère de la santé estime que le journal met en évidence une réalité qui n’est pas forcément une généralité, donc il ne la conteste pas, il a lancé un travail d’amélioration qui devra répondre aux propositions d’amélioration des professionnels, à savoir :

La formation des personnels, l’harmonisation des pratiques sur le territoire et le contrôle de qualité, ce qui inclut l’amélioration du taux d’appels décroché, par contre il n’est nullement question d’un besoin d’augmenter les moyens qui paraissent suffisants.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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