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Plus d’un million de Franciliens sont partis profiter de l’air pure de la campagne

C’est une départ massif dû au coronavirus, alors que la tendance est, depuis quelques années déjà, l’abandon par les familles avec enfants et de retraités de Paris, intra-muros au bénéfice de la province, car s’y loger correctement devient de plus en plus cher, sans qu’ils profitent vraiment des avantages offerts par la capitale, tout en en supportant les inconvénients.

Certes, ceux qui sont partis actuellement ont des points de chute en province, ils ne sont pas partis pour s’installer dans un relais-château, bien qu’il doit y en avoir aussi quelques-uns, par contre, parmi les autres, certains prendront gout à la vie de province et finiront par s’y fixer définitivement.

Un certain nombre de retraités, des cadres et des membres de professions libérales, possédant des résidences secondaires, figurent parmi ceux qui, faute de pouvoir entretenir deux résidences, optent pour la vie en province

Mais revenons à l’exode actuelle, une analyse statistique à partir des données téléphoniques réalisée par l’opérateur Orange estime que près de 1,2 million, soit 17 % de habitants de la métropole du Grand Paris, ont quitté leur région entre le 13 et le 20 mars.

Si, selon Orange, le déplacement des Franciliens vers la province a été assez homogène, certaines zones font l’objet d’un accroissement notable de leur population, sur la période.

L’Ile de Ré a vu ainsi bondir sa population de 30 %, les départements de l’Orne et de l’Yonne ont vu la leur augmenter de 10 %.

Cette étude est fiable, dans la mesure où elle a été réalisée sur la base de données de géolocalisation des téléphones de ses abonnés, en étant compilés et analysés à destination d’acteurs publics, notamment sanitaires, l’AP-HP, le SAMU et l’Inserm, entre autres.

Cependant, Orange a assuré, pour rassurer ses abonnés, transmettre des agrégats statistiques et non pas des données individuelles identifiants, sans permettre de localiser les abonnés.

Pour les autorités sanitaires, le principal intérêt de ces données est de pouvoir anticiper d’éventuels futurs foyers de contamination.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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