Réflexions

Piles

Ça tombe pile, j’en ai besoin. Je vais donc chez mon prothésiste préféré qui ne pense qu’à moi, c’est une femme elle n’a que cela à faire.

Mais, curieusement, était-ce pour me venger de son absence en plein mois de juillet. Soi-disante absente pour prendre distance afin d’être prête pour août….

Manque pas d’air la belle, reviendra-t-elle d’un séjour où elle risque d’être agressée par n’importe qui.

Mais, je n’ai pas dit un mot, à pile ou face, je choisis l’une des adresses proposées par mon ami Google.

Et là patatras, je tombe de mon ciel sans nuage : le prix des piles est de 5 fois moins élevé que les siennes quoique, désormais, elles sont à moi puisque je les ai payées de mes deniers.

Bien, sûr, la Sécurité Sociale qui a d’autres chats à fouetter s’en fout puisqu’elle paye au forfait, tant pis pour le prix réel payé et au passage l’arnaque d’une belle rente qui me fait comprendre le pourquoi du comment de certaines vacances.

Et bien ce coup-là, je ne vais pas l’entendre de ces oreilles qui me font défaut ; mais vais lui faire savoir ma vacance côté face.

C’est comme l’autre jour, pile celui où à plusieurs nous nous rendons, sinon ce serait JE, au tennis de table d’une association où il fait bon jouer.

Mais, le teneur de clés et de notre vie sportive s’en était allé vers d’autres eaux vives.

Pour le prix que l’on paye, nous n’allons pas nous plaindre où pour 10€, nous prenons place les lundi et mardi pour 1 heure et le jeudi 2h30 mais les balles, sans lesquelles on ne serait rien, sont à notre charge.

Ce n’est pas comme au club de la Fédé, où les choses sérieuses le sont, qui nous permet, lorsqu’il n’y a pas porte close pour diverse variétés de raisons, de nous installer 2 heures, oui madame, monsieur, le mardi de toutes les semaines et le dimanche quand c’est permis pour la modique somme de 150€.

L’année prochaine, comme nous avons été sages, nous avons le droit à un retour estival pour 155€ et l’achat obligatoire de l’étendard de tee-shirt proposé pour 35€ qui fera du meilleur effet dans les compétitions auxquelles nous seniors éternels fatigués d’arriver, n’allons pas…

Jean-Claude Barousse

Photographe autodidacte, sans renier son passé “argentique” il a immédiatement pris le “virage numérique” et s’exprime principalement au travers ses images de paysages naturels et urbains. Il publie des articles et tutos dans des revues photographiques notamment les éditions Oracom et pour le compte de RiskAssur. Réalise des chroniques dans un site forum “Photophiles.com” et aide les membres de son forum “PhotoClub” à progresser dans leur pratique photographique. A la demande, il expose ses photographies originales individuellement ou lors de manifestations collectives et donne des cours sur les prise de vue et le développement numérique. Est membre de diverses association d’artistes picturaux”

Laisser un commentaire

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page