L’écriture est venue à Nicolas Rodet comme une nécessité, un chemin de connexion à ses profondeurs et une voie pour conscientiser les fruits de ses expériences de vie. Forgé par l’école expérimentale Vitruve, des années 68, à Paris, dysorthographique, en difficulté dans son cursus scolaire, autodidacte devenu chef d’entreprise(s) et passionné de philosophie, il n’aura eu de cesse d’avancer contre vents et marées, sans jamais au grand jamais, lâcher la barre car s’il y a bien une chose dont il est pétri, c’est l’idée d’être maître de sa destinée !
Philovent est un court roman, 150 pages, presque une nouvelle, c’est le nom d’un voilier ancré en France à Bandol. Claire, l’héroïne de ce roman est embarquée dans ce voyage sans l’avoir, mais qui va lui permettre de mieux se connaitre.
Ce séjour se révèle être un puissant voyage initiatique et philosophique. Claire revient de cette navigation transformée et décide de s’emparer de cette expérience pour tenter de sauver son couple, car il y a aussi une histoire « d’amour » de couple.
Mais, ce roman semble une sorte de thérapie pour son auteur, où il s’interroge sur son besoin d’écriture, et le processus de transformation intime que l’exercice lui procure.
Une lecture rapide, l’écriture est agréable, les personnages attachants, on plonge très rapidement dans cette histoire.
