La pension de famille du XXIème siècle

Lorsque l’on parle de pension de famille, on pense souvent à celle montrer dans le film de Henri-Georges Clouzot « L’assassin habite au 21 », où des gens vivent à l’année dans une pension de famille.

Mais, il existe également des hôtels proposant une pension complète, dont le fonctionnement ressemble au film, chaque pensionnaire (ou plutôt chaque famille) a sa table qui lui est réservée et où l’heure de passer à table est dictée par le gérant de l’établissement.

Et bien, j’ai découvert quelque chose qui ne se veut absolument pas être une pension de famille et pourtant qui l’est, mais à la mode du XXIème siècle.

Cette semaine, avec ma femme, nous avons déserté Paris pour une station de sport d’hiver dans un célèbre club de vacances (dont je n’en dirais pas le nom, je vous laisse deviner).

Même s’il n’y a pas de tables attribuées, ni de menus imposés, chacun prend ce qu’il veut sur des buffets plus variés que de raisons et s’installe où il veut. Et pourtant tout cela ressemble à une pension de famille

Au fil des jours, les « clients », les vacanciers prennent leurs marques et leurs habitudes, que ce soit au bar, dans le restaurant ou ailleurs.

Et j’ai le temps de les observer, je ne skie pas, je reste dans la salle du bar (pour écrire et publier des articles sur RiskAssur et Notre-Siècle), je peux observer les aller et venus.

Et bien, dès le second jour, des habitudes se créent et certains descendent même – pour le dîner – en pantoufles (mais tout de même pas en robe de chambre, le dress-code est tout de même respecté). Dans le style « pension de famille », J’ai même entendu, une femme dire à son mari « on s’installe à la table habituelle ».

Lorsque j’écris, ces quelques lignes, depuis le bar, il est 19h15 et les groupes sont les mêmes installés à peu près au même endroit, prenant un verre avant de dîner. Des gens qui soit   sont arrivés en groupe, soit qui se sont connus ici le temps du séjour. Et les habitudes s’installent.

C’est vraiment – sans l’assassin – l’ambiance de la pension de famille de « L’assassin habite au 21 » du XXième siècle.

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