Pêche

Si l’on n’y prête garde, ce mot veut dire, rappelle plein de souvenirs, de choses à voir, à faire. Mais, pour le moment, c’est pêche par omission qui m’attire.

C’est le royaume des bonimenteurs, jolis acteurs dévoyés des marchés et foires en tout genre.

Mais c’est aussi le lot des menteurs, des vrais, où la non vérité est réelle, existante, justifiable sous prétexte que la vérité est subjective, incontrôlable et peut faire peur, mal si elle n’est pas arrêtée, c’est du moins avec eux ce que disent certains es médecine en cerveau déployé.

Le monde du faux, ils ne sont pas seuls, ils sont partout en ces jours d’été pour faucher les blés des braves qui attendent morts de faim.

Pêche c’est aussi, bien sûr, surtout maintenant, leur souvenir accrochées à un mur d’un stade du 9-3 comme ils disent et dont la ville était bien connue pour.

De bien belles pêches promises aux garnements qui mentaient à leurs parents, professeurs et riverains pour se les accaparer pour leurs pommes.

Et ces gens-là mentaient élégamment de faire semblant, pour la forme de ne pas voir se rappelant leur jeunesse d’antan.

Avoir la pêche, c’était comme la gloire promise d’un tour de stade glorieux qui ne pouvaient faire que des envieux vous acclamant comme on porte aux cimes les premiers d’autant plus vite que l’on sait bien, par expérience, sincérité, qu’ils vont bientôt d’autant mieux tomber qu’ils sont hauts.

Comme ces pommes dont un avait siennes son étendard républicain de campagne pour rester sur son siège voir le petit peuple les ramasser.

Pendant ce temps-là, ils ne pensaient plus au pain qu’ils étaient obligés de manger pétri, cuit, ciselé par ces étrangers que par ailleurs ils ne voulaient plus voir les assaillir.

Mieux les affamer, était sans doute le mieux pour vivre. Et maintenant ce mot au pluriel, pour dire qu’en marche n’a pas le temps : Dépêche (mode) !!!

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