Patron c’est propre

Le gars est cool. Te regarde direct dans les yeux. Est propre sur lui. Le langage est clair. Mais tout cela n’est qu’écran de fumée.

Le gars n’hésite pas, malgré sa sensibilité, a exploiter au mieux ses contemporains pour valoriser au mieux la valeur de son entreprise.

Certes, il a créé cette dernière d’une idée à lui sentant le besoin pressant d’autres.

Il aura donc le droit de la revendre à bon prix.

Mais tout cela a un prix que la décence ne veut pas nommer, ne veut pas voir.

L’esclavage des temps modernes de ses contemporains est l’alpha et l’oméga de sa réussite.

Pour ce faire, le brave gars, qui vous reçois à la cafét nouveau bureau libre d’un patronat moderne,se débarrasse des détails qui pourraient entraver sa marche vers son objectif de profit.

Fi des salariés qui ont l’audace de demander des protections de statut non rémunératrices.

Fi du travail à toi je t’aime pour toujours.

Fi d’engagements pris d’un commun accord ne laissant guère de doute sur l’avenir.

Vive l’aventure de l’avenir sans aucune lecture pour les petits, les sans grade et/ou sans dent comme l’avait déjà dit un ex partisan.

Pour faire le petit boulot, l’appel à cette invention génial d’auto-entreprise est sans équivoque.

La salarié est désormais libre de travailler comme il l’entend.

Il lui suffit juste de respecter les règles de l’entreprise commanditaire qu’il accepte sans autre contre-partie que d’avoir les pieds et mains liées d’un esclave moderne.

Grâce à l’internet qu’il a contribué à faire naître, un peu comme Newton avec sa tête à neutrons qui n’a jamais voulu ce qui a suivi, l’homme patron visage souriant devant les caméras ne veut pas voir le pourquoi du comment ce faire qu’il soit riche.

Il fera de sorte l’embauche volontaire de personnes très loin de chez lui et surtout habitant une terre où la loi de la jungle est beaucoup plus agréable à vivre.

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