Passé lointain

Il est surprenant que le chanvre de nos jours soit parfaitement interdit.

Si l’on remonte quelques siècles en arrière, l’on s’aperçoit, ce que l’on ne dit pas, que le chanvre servait au petit peuple à vivre.

Le travail du chanvre se faisait en commun et permettait de nouer des liens entre différentes personnes.

C’est de là que vient l’expression « tissu social » mis à ce jour à toutes les sauces et tant vanté par des patrons se disant avoir la fibre social.

Mais les puissants nous enfument avec leurs mots qui nous parviennent en maux.

Le chanvre réunissait le petit peuple ? Alors il fallait le détruire, le faire disparaître des pratiques populaires car une collectivité qui vie dans une paix intérieure sociale est bien plus dangereuse que de soi-disants gauchisants.

Remettre cette plante au goût du jour permettrait, par exemple, de faire du papier sans avoir à dévaster les arbres et forêts dont on a tant besoin pour notre écosystème.

Mais pour les grands de ce monde, une plante naturelle facile à (re)produire par n’importe qui qui se donne un peu de peine, ne remplacera jamais les plus grands profits de ramener loin en terre des ressources épuisables.

Piller les richesses naturelles d’un pays, permet d’être gagnant à tous les coups : l’argent du veau d’or d’abord et le pouvoir sur ceux que l’on pille.

L’appauvrissement des terres pillées ruinent les autochtones.

Tant mieux, ils deviennent encore plus indépendants et à la merci des puissants.

Bien entendu, il n’y a pas de grand complot universel, il y a seulement, à répétition in fine, de se sentir plus fort en opprimant son voisin.

Et si ce n’est pas suffisamment, sous réserve de découvertes en aventures, l’on assomme les peuples que l’on considère indigène en opposition à industriel plus forts, plus puissants.

Et, l’on s’interroge toujours sur le pourquoi du comment du mouvement des gilets jaunes…

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