Passage pour…

Hier, les examens écrits servaient au contrôle d’un savoir acquis tout au long d’une période donnée.

Aujourd’hui, ils servent plus d’un sésame pour obtenir un poste.

Certes, il en existe encore qui résistent et donnent une certaine aura dans les  milieux autorisés.

Mais, pour leur plus grand nombre c’est du passé.

En France, nombre de ceux-ci correspondent encore en des réponse à des questions dont le contenu ne pouvait être donné qu’après cette longue séance d’apprentissage.

Mais, depuis fort longtemps, pointaient déjà es astuces pour combler le manque hypothétique d’un non savoir.

Mais, c’était de la débrouille et encore ne fallait-il pas se tromper, par exemple, dans les anti-sèches portées sur soi.

Plus malin, mais plus compliqué, le transfert des données par une aide extérieure ; aujourd’hui remplacé par le téléphone qui sert à tout.

Mais, ce n’était pas assez.

Il fallait encore plus de diplômés tant la somme des morceaux de papier remis donnaient de la valeur identitaire au pays montés sur le podium.

C’était donc affaire d’état et quand l’état s’en mêle, bonjour les pinceaux.

Ainsi, venant d’Outre Atlantique, le trop fameux QCM fait des ravages ici.

Le jeu consiste, non plus à répondre par des mots choisis formant une phrase intelligible de plus ou moins haut niveau selon le degré d’importance du papier, voire titre recherché, mais à cocher Oui/Non à des propositions les plus simples possibles.

A ce jeu là, parait-il, les français ne sont plus les cancres du village Monde tant ils ont compris que sans savoir, ils avaient une chance sur deux de cocher la bonne case.

Bien sûr, il fallait se méfier de la malchance qui retournait le pronostique.

Et le système fonctionne puisque les bataillons de jeunes diplômés grossit toujours plus jusqu’à se poser la question de savoir si l’examen par lui-même est bine utile ou pas.