Pas de trêve…
Non à la violence, menaçons sauvagement ceux qui la pratiquent.
Ainsi en avaient décidé des militants anti-corrida.
Tu tues des taureaux pour ton bien être, nous te tuerons, moralement pour l’instant et plus si pas affinités, Mais le tribunal en décidera peut-être autrement de la plaisanterie des lettres piégées aux lames de rasoirs et autres joyeusetés.
Certaines rumeurs disent que ces gens-là n’hésitent pas à faire bombance de l’agneau pascal en invoquant leurs traditions religieuses qui doivent être au-dessus de tout.
Il était beau, grand dans l’exercice de ce qui faisait son métier : surtout ne prendre ni l’escalier, ni l’ascenseur pour monter toujours plus haut.
Il n’était pas suicidaire puisqu’il ne prenait aucun risque lorsqu’il en prenait.
Mais un jour il a eu un coup de pompe et s’est écraser sans avoir voulu se prendre pour Icare.
Il grattait le ciel, il l’a rejoint comme le veut sa tradition.
Ailleurs, sans transition aucune, si ce n’est une certaine idée du sport, dans son gymnase il était une vedette remplissant son rôle de coach qui permettait à ses ouailles d’obtenir de bien belles médailles.
Mais à quel prix dans des vestiaires qui savaient mais se taisaient somme cette omerta des villages de la mafia.
Pourtant, et ce n’était pas jour de fête religieuse, une voix s’est élevée pour faire cesser ce jeu de massacre de jeune enfants fillettes de passage à jamais démolies et pas qu’au visage.
Il ne nuira plus… Pendant ce temps là, en ce premier jour de grève où la Sncf essaie de résister à ce qui pourrait bien annoncer une privatisation mortelle pour ses salariés, les salariés forcés de ce qui était autrefois un jour de congés pour presque tous, rêve de trouver Réale pour aller travailler.
Mais que personne ne s’inquiète, les vrais fauteurs de troubles des décideurs patronaux sont dans leurs beaux quartiers, peut-être même en train de chanter un social religieux : tout pour moi, rien pour toi…