Pas de fumée blanche sans eux
Tout le monde ne peut pas gagner au casino.
C’est le lot des 3 000 suppressions de postes que l’entreprise de grande consommation éponyme a prévu pour la chance de ses salariés qui seront désormais du passé.
C’est certainement le langage traduit de celui fleuri du chef des patrons en affirmant que le nouveau vieux premier ministre ne ferait pas de vague.
Il sera cantonné à s’occuper de bonne économie, veiller à la croissance et ne conserver que les immigrés capables de bosser pour rien sans toucher d’allocations sociales ni prendre des arrêtes de travail, en veux-tu ? En voilà dit un(e) généraliste coupable de trop s’intéresser à sa clientèle.
Sinon, le premier nouveau vieux ministre continue sagement sa route vers la constitution de son gouvernement.
Il n’est pas pressé et ce n’est pas son patron, ne pouvant être taxé de mauvaise foi, qui le contredira.
Ce qui n’empêche pas les couloirs de Matignon couiner.
Il en ressort qu’à l’intérieur serait nommé un de son parti devenu groupusculaire depuis les dernières législatives, bien connu pour son esprit très étriqué aimant la matraque voire plus si affinités.
Pour la création d’un ministère de l’immigration (et non d’intégration) le téléphone arabe tendrait pour l’obtention d’un visa éternel de son grand patron.
Par contre au grand ministère des finances laissé en piteux état par LeMaire qui n’avait rien d’autre à faire, ne brille pas par les demandes pressantes d’occupation des grands argentiers de droite.
Ils pensent sans doute qu’ils ne seront pas assez adroits pour redresser les comptes sans mettre la population sur le pavé.
Pourtant, bizarrement, un de gauche avait été pressenti.
Il avait accepté.
Mais, d’un coup il a été recalé car il voulait avoir les mains libres, notamment pour nommer ses délégués.
Il ne sera pas dit qu’un homme de gauche tiendra la dragée haute à un de droite même si ce dernier est issu d’un parti arrivé bon dernier aux élections.