Pas de chance

L’un avait dit « Je vous ais compris », l’autre « Je ne veux plus voir personne dormir dans la rue ».

Le premier n’avait pas dit que le compris était l’inclusion par la force.

Tandis que le petit second continue à discourir pour faire exactement l’inverse.

Mais, il est vrai que la (non) comparaison est osée, tant ces deux personnes ne jouent pas dans la même cour.

Alors que le N°1 est allé jusqu’au bout du contraire de ce qu’il avait promis, le deuxième fait tralala itou, château de paille je me taille.

En effet, avec sa nouvelle recommandation d’ordonnance permettant de de contrôler les immigrés dans les foyers d’urgence, et partant les Sdf qui y sont aussi logés, tant il est vrai que ce sont souvent les mêmes, il va favorise les craintes des réfugiés d’être mis dehors hors nos frontières avec si possible retour au pays dont ils ne veulent pas entendre parler.

Mais, entre cette crainte et celle de rester dehors mais à l’intérieur de France, ils n’hésiteront pas longtemps à faire ce deuxième choix déplaisant ainsi aux bons vœux présidentiels dont le premier impérieux dira sans doute que décidément ces personnes sont nulles et ignares et ne comprennent vraiment rien à son auguste pensée.

Il paraît qu’il y a beaucoup trop de chômeurs car les entreprises se plaignent de seulement 200 000 postes non pourvus dans des conditions qui ne peuvent laisser croire à penser l’esclavage puisque le droit du travail existe, alors que les premiers forment un groupe sympa de quelques 4 000 000 de chômeurs, le compte n’y pas, n’est-ce pas ?

A qui la faute ?

A ces parents indélicats qui ne pensent qu’à procréer alors qu’il y a mille moyens de se faire plaisir autrement ?

Et de toute façon le mal est fait, et comme les guerres restent malgré tout mineures, la peine de mort a été disqualifiée, il va bien falloir faire avec ?

Mais, ne faut-il pas rappeler, après tout, que s’il y a chômeurs, du moins pour la grande masse, c’est qu’il y a eu perte d’emploi due pour la grande masse à un licenciement de la part de gentil employeur qui n’a pas pu faire autrement.

C’est tout juste s’il a pu sauver sa peau et le poste de son état-major.

Qui dira que pour 2018, c’est pas de chance ?

Quitter la version mobile