Les particules fines sont de retour

Les sources de pollution étant ce qu’elles sont et qu’elles n’ont pas disparu, ni par miracle, ni par décision d’autorité des pouvoirs publics, dès que les conditions atmosphériques empêchent leur dispersion, nous pauvres terriens devons les respirer.

Pour Paris c’est Airparif qui constate leur présence excessive et qui en mesure la densité par mètre cube d’air, pour en informer les autorités compétentes, la mairie, la préfecture de police et la région Ile de France, dans laquelle la ville Paris est enclavée.

Dans la mesure où d’autres régions de France en sont également les victimes, ce sont les autorités locales qui en informent les habitants en leur recommandant les mesures à prendre.

À Paris, la principale source d’émission, mais pas la seule, est la circulation automobile, mais sur laquelle les pouvoirs publics ont un pouvoir d’action.

C’est ainsi que la ville de Paris a annoncé dès vendredi 20 janvier le déclenchement de la procédure d’information du public en étant avisé par Airparif de la présence d’au moins 50 mg de particules fines par m3 d’air et c’est en prévision d’une aggravation de la situation, que la ville a mis en place le stationnement gratuit, le samedi 21.

Dans son communiqué, il est précisé « qu’en fonction de l’évolution de la situation dans les jours qui viennent », d’autres mesures complémentaires pourront être prises comme la gratuité d’Autolib’, et de Vélib’,une mesure dont on ne peut pas ignorer l’efficacité face à la circulation des véhicules les plus polluants.

Il n’est plus question de circulation alternée en fonction des plaques paires et impaires, une mesure injustice et inefficace, depuis l’obligation, pour circuler dans Paris, d’avoir apposé sur le pare-brise des voitures ou collé sur le cadre des deux roues motorisées, la nouvelle vignette Crit’Air.

Bien qu’obligatoire seulement depuis le 16 janvier, les autorités ont fait savoir qu’ils n’appliqueraient pas les pénalités prévues pour absence de la vignette avant quelques mois, il semble donc impossible d’interdire la circulation dans Paris à qui que ce soit.

Cependant, la préfecture a, malgré tout, interdit lundi 23 janvier la circulation dans Paris et la petite couronne des véhicules non classés donc sans vignette, et les véhicules classe 5.

Seuls les véhicules de classe 1 à 4 pourront circuler.

Par ailleurs, la ville de Paris appelle les Parisiens à adapter leur comportement en empruntant prioritairement les réseaux de transport en commun, qui ne sont pas gratuits, cette fois-ci, faute d’un accord avec la région, le covoiturage ou l’utilisation de véhicules peu polluants.

Il ne nous reste plus qu’à compter sur une amélioration des conditions atmosphériques, qui mettra fin à la phase de pollution qui se dessine.

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