Parlement en (r)évolution
Ses représentants à l’Assemblée Nationale auraient-ils compris l’urgence de bien faire pour s’intéresser ainsi au sort incertain de leurs concitoyens ? Tenez vous bien.
Rapprochez hommes, femmes et enfants du texte ; ce que vous allez lire va enthousiasmer vos proches, voisins, copains, famille et sans doute vous-même.
Les députés se sont trouvés suffisamment majoritaire pour voter un texte proposé par la petite force socialiste.
Il prévoit une (re)nationalisation d’Edf sans risquer le démantèlement tant attendu par certains aux dents longues et avides.
Et, cerise sur ce qui va peut-être être un gâteau, l’extension du bouclier tarifaire serait prévu pour les artisans – y compris votre boulanger du coin qui n’aura pas à fermer boutique.
C’est du pratiquement jamais vu.
Le gouvernement est curieusement contre.
Ses émissaires ont refusé de voter et ont quitté l’hémicycle.
Ces gens la refusent leur responsabilité et, évidemment, la pratique de la chaise vide n’est pas une obstruction à la démocratie lorsqu’il s’agit de la majorité relative.
Bien entendu, le gouvernement qui entendait mener son affaire à sa guise pour favoriser qui il voulait fera tout pour qu’il n’ait pas transformation en loi de ce texte voté à la quasi unanimité (1 seule voix contre, les autres étant partis).
Et les grands mots sortent : « Un précédent extrêmement grave pour nos institutions ».
Il est vrai que si l’opposition devient majoritaire cela bouleverse bien des habitudes malsaines.
Et comme au bon vieux temps de ces prétentieux, ils ont failli finir en duel dans la cour.
Mais personne n’avait ni cape, ni épée ;un vrai miracle.
Sans doute le vrai vrai visage marqué du traître réélu à majorité relative se démasque.
Il n’a que faire des milliards qui se baladent devant lui.
Son vrai truc à lui, c’est la douleur, la souffrance.
Celle qui rappelle les premiers instants des secondes de la naissance.