Parfois l’orange ne suffit plus

Le premier de cordée gouvernemental, en-dessous, tout de même, de l’essentiel de l’Élysée, a la cote dans les sondages qui, certes, réclament un remaniement ministériel avec le maintien de cette nouvelle édile.

Or, il y a grande contradiction avec une certaine volonté de faire sauter la tale au profit du petit peuple et le maintien de cette figure libérale de droite.

Les salariés de cette halle de consommation veulent se rappeler à la mémoire des premiers de cordée qui peuplent les couloirs dorés du château.

Ils veulent pouvoir profiter du bénéfice du fameux « quoiqu’il en coûte ».

Mais, ces futurs nouveaux chômeurs, sans doute de longue durée, se rappelle-t-il du moins célèbre « ayez le courage d’aller de l’autre côté de la rue » ; histoire de dire que si vous vous bougez vous trouverez.

Il ne vous en coûtera rien.

Ce qui est bien aujourd’hui, en région orange pour ne pas alerter sur le rouge, ce sont les ouvertures des terrasses à gogo.

Chacun pourra en profiter dans chaque établissement ayant pignon sur rue.

Mais, encore faut-il que chaque café, chaque restaurant ait sa propre terrasse suffisamment vaste pour recevoir dignement sans perte d’argent sur l’exercice réalisé.

Mais, encore faut-il que la pluie ne vienne pas inonder les trottoirs encombrés.

Et à propos d’encombrement, a-t-on un seul instant pensé à cet handicapé qui ne peut plus circuler aussi librement, si l’on peut dire, qu’il soit en fauteuil ou en canne blanche.

La violence ne paie pas.

Mais sans reprendre l’histoire d’avant permettant un certain octroi pour les gilets jaunes, l’on peut percevoir ce qu’attend le pouvoir s’il n’y est pas confronté.

Outre Atlantique, il a fallu plus de six jours de soulèvement pour que l’homme soit non plus témoin assisté mais sous le coup d’une inculpation de meurtre.

Ce qui semblait une évidence pour tous et le sera sans doute pour ses collègues ayant omis de ne pas porter secours à personne en danger.

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