Oxymètre de Pouls connecté de iHealth

oxy02Après avoir testé le Tensiomètre connecté, j’ai testé un appareil qui le complète : l’oxymètre sans fils connecté, toujours de la société iHealth.

Avant de parler de l’oxymètre, il faut noter qu’une seule application sur son smartphone suffit pour piloter ces 2 appareils.

D’ailleurs, cette application est également capable de piloter 2 autres appareils de iHealth, la mesure du poids et l’évaluation « activité et sommeil » (que j’aurai, peut être l’occasion de tester et de vous présenter un jour prochain).

Le fait de tout avoir dans une unique application permet :
– de ne pas surcharger son smartphone avec l’installation d’une application par appareil,
– d’avoir toutes les données sur la même application et de suivre, en parallèle, l’évolution de la tension et du niveau de saturation en oxygène dans le sang.

L’oxymètre de Pouls de iHealth mesure 3 paramètres : le niveau de saturation en oxygène dans le sang (SpO2), le rythme cardiaque et l’indice de perfusion PI.

Si les 2 premiers paramètres sont intéressants, l’indice de perfusion PI, l’est moins. Un ami, cardiologue m’a expliqué que ça permet d’évaluer la vascularisation distale, c’est-à-dire l’état des petits vaisseaux. Mais que c’est peu fiable et ça n’est pratiquement jamais utilisé. Les médecins regardent, plutôt, le niveau de saturation en oxygène dans le sang (SpO2).

Qu’est que le SpO2 ?

Nous avons besoin d’oxygène pour « fonctionner », pour vivre. L’oxygène est transporté dans notre corps par les globules rouges. L’oxymètre mesure le taux de remplissage des globules rouges. Si on a un taux de 98, cela signifie que chaque globule rouge (hématie) qui est chargé à 98 %. Le Taux ne dépasse jamais 99 et entre 96 et 99 tout va bien.

La mesure du SpO2 n’est pas un acte relevant d’une compétence médicale ou infirmière, mais attention, la manière de prendre cette valeur peut donner des valeurs qui peuvent varier dans d’importantes proportions d’une minute à l’autre. Cela ne signifie pas que notre SpO2 change à tout bout de champs, mais que l’on a mal position l’Oxymètre. Effectivement, il ne faut pas utiliser n’importe comment l’Oxymètre.

Donc, si la valeur affichée par l’oxymètre est beaucoup trop faible pour être normale, avant de s’affoler et de penser que quelque chose ne va pas. Il faut vérifier le positionnement de l’oxymètre et recommencer la mesure. En se rappelant que ces mesures ne peuvent, en aucun cas, remplacer un véritablement examen pratiqué par un médecin.

Revenons à l’Oxymètre connecté de iHealth, c’est un appareil très compact qui peut fonctionner en mode connecté ou en mode autonome. Ce qui est très bien et que ne peut pas faire le tensiomètre de la même marque.

Avant d’utiliser l’Oxymètre, il faut le recharger, pour cela il est fourni avec un petit câble composé d’un mini-usb à brancher sur l’Oxymètre et d’une prise USB standard à brancher sur un ordinateur ou sur un chargeur de smartphone.

L’Oxymètre est très simple à mettre en œuvre, il n’y a qu’un seul bouton pour le mettre en marche et la prise de la mesure démarre, quelques instants après avoir mis son doigt dans l’Oxymètre.

J’oubliai de préciser que la prise de la mesure se fait par le bout de l’index. L’Oxymètre ressemble à une grosse pince à linge, mais qui exerce une pression très faible. Pour prendre la mesure, il faut être au calme, assis, en posant sa main sur une table et ne pas bouger durant la prise de la mesure.

La prise de la mesure s’arrête, dès que l’on retire son doigt.

Pour l’utiliser en mode connecté, la liaison se fait en Bluetooth. Donc, il faut que le smartphone reconnaisse l’Oxymètre et l’application iHealth le reconnaîtra également.

L’application enregistre chaque mesure. Ce qui est dommage est que l’on ne puisse pas effacer des mesures. Non pas pour tricher, mais pour effacer des mesures « ratées » en ayant mal positionné l’Oxymètre sur son doigt.

La mesure se fait par une lumière émise par des diodes qui sont dans cette pince, c’est donc totalement indolore.

J’ai pu constater la précision de la mesure du rythme cardiaque, faisant une mesure avec l’Oxymètre, puis immédiatement après avec le tensiomètre. Les valeurs sont quasiment identiques.

Pour la mesure de l’Oxygène, en fonction de la position du doigt dans la pince on peut avoir des variations importantes. Mais, en prenant soin d’avoir la main bien à plat, la valeur reste stable d’une mesure à l’autre (dans un laps de temps court).

Mais, une fois encore, s’autocontrôler, c’est bien mais sans être médecin il ne faut pas faire de fausse interprétation des mesures relevées. En cas de questions, de doutes, de symptômes que l’on ne comprend pas, rien ne remplacera le diagnostic du docteur.

Toutefois, l’Oxymètre connecté est un appareil qui sera un excellent complément du tensiomètre connecté et le mieux est de prendre les deux appareils de chez iHealth pour obtenir les mesures sur une seule et même application.

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