Réflexions

On s’interroge à propos des causes de l’incendie d’un abattoir dans l’Ain

Un incendie a partiellement détruit, dans la nuit du jeudi 27 au vendredi 28 septembre, un grand abattoir à Haut-Valromey dans l’Ain, dont l’origine criminelle ne fait pas de doutes pour la gendarmerie, qui ont constaté six départs de feu, avec des bidons d’accélérateurs, trouvés sur place.

Il faut croire que les incendiaires avaient l’intention de ne pas laisser planer de doutes quant à l’origine criminelle du sinistre, mais sans le signer.

Ce sinistre intervient dans un contexte de vive tension entre la filière viande et certains militants radicaux de la cause animale (Vegan) qui s’en prennent de plus en plus fréquemment à des boucheries, à coup de tags radicaux ou de dégradations, ici avec l’incendie dans l’Ain, il s’agirait d’un pas de plus, qu’il reste à prouver.

Les professionnels français de la viande ont appelé dès le 28 septembre le président Emmanuel Macron à « enrayer immédiatement ces offensives sectaires, « qui ne peuvent aboutir qu’à une guerre civile » écrivent les représentants de la profession, dans une lettre ouverte adressée à l’Elysée.

La veille, l’association 269 Libération animale avait appelé à une « nuit debout devant les abattoirs » partout sur le territoire.

Les professionnels de la viande qui estiment à un million le nombre de personnes travaillant dans le secteur de la viande en France, écrivent éprouver un profond sentiment d’injustice et d’insécurité.

La fédération nationale bovine, qui regroupe les éleveurs bovins a publié de son côté un communiqué demandant que les opérateurs de la filière puissent exercer leur métier dans un climat serein.

La filière de la viande est confrontée à des associations « antispecistes » du latin « species », c’est à dire espèces, qui s’opposent à toute hiérarchie entre espèces, notamment entre l’être humain et les espèces animales.

Que peut-on répondre à cela.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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