On se sépare

On écoute celui qui se croit grand homme sachant puisqu’il a commis un écrit dont il peut faire la publicité.

Cet homme qui sait tout puisqu’il enseignait l’histoire de France en collège y compris les quartiers dits déshérités.

On l’écoute dire qu’il ne comprend plus que la France, la Belle France, ne soit plus enseignée dans ce qui était douce France.

Il rappelle la nécessité de la belle vie des immigrés d’avant qui acceptaient de s’inclure en pays de France.

Mais, à l’écouter citer ces noms nobles d’anciens immigrés qu’ils soient écrivain comme Gary ou de chansonnette comme Baker, l’on se demande bien s’il a vraiment descendu les marches de ses anciennes estrades de maître souverain en sa classe.

A nommer ces noms, illustres certes, on ne fait qu’oublier ceux qui n’ont pas eu cette chance et sont obligés de se farcir un quotidien plutôt chagrin même quand il y a boulot pour s’occuper.

Pas sur que cela permette aux générations actuelles et futures de s’y retrouver pour apprécier la France.

Leurs opposer les bienfaits techniques que la France a laissé dans les colonies ne peut  pas compenser l’esclavagisme éhonté commis même si Dame France a été l’une des premières à renier cet esclavagisme digne de sous-société.

Piqués au vif, ces jeunes ne rentreront pas en République de France sur ces propos de nantis.

Bien entendu, leurs organismes soi-disant représentatif d’un certain racial exacerbé poussent le bouchon beaucoup trop loin que les personnes bien intentionnées ne peuvent se servir.

Ces deux antagonismes extrêmes des deux bouts ne font rien à l’affaire si ce n’est souffler sur des braises déjà trop incandescentes.

D’autant plus que les deux n’ont qu’une idée en tête :  assurer leur suprématie sur l’autre qu’il considère adversaire.

Par ailleurs, vouloir à tout prix tout mettre dans cette discussion de loi contre le séparatisme, la condamne à ne satisfaire personne.

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