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On n’a pas fini d’entendre des craintes concernant le prélèvement à la source

Ce n’est pas parce que cela fonctionne de longue date dans d’autre pays, que le système fiscal français et surtout la mentalité des contribuables de notre pays s’y prêtent, mais le gouvernement, le précédent en a décidé ainsi.

On ne voit pas ce que l’État peut y gagner alors que nous avons, depuis des années, le prélèvement mensuel, bien accepté et bien compris, étendu à la fiscalité locale et adapté à d’autres secteurs, loin du fisc.

Le prélèvement à la source, en portant sur le revenu de l’année présente indéniablement des avantages pour le contribuable et pour ses héritiers, encore faut-il qu’il en soit conscient et qu’il l’ait compris.

Quoi qu’il en soit il est encore temps de le lui seriner, pour éviter de mauvaises réactions de sa part.

Lui-même, avec les prélèvements sur ses revenus en cours, ne risque pas d’avoir à payer un impôt lourd, si son revenu a brutalement baissé, car il n’est plus assis sur celui de l’année écoulé.

Puis, s’il décède, les héritiers n’ont plus, pour les mêmes raisons la mauvaise surprise d’avoir à payer des impôts sur des revenus dépensés par le défunt.

Le gouvernement sent bien qu’il y a des obstacles à vaincre et il cherche à déblayer le terrain, côté des contribuables, en pensant que tout a été tiré au clair du côté de ceux qui prélèveront l’impôt pour son compte, mais dont pourront venir les surprises.

Il craint la réaction du contribuable qui verra, pour la premier fois, au début de l’année prochaine, son salaire ou pire encore sa pension de retraite diminué d’un pourcentage plus ou moins important, qui représente l’impôt qu’il n’aura plus à payer, mais ce qui, de toute manière produira chez lui un grand « choc ».

Moi-même, qui connaît bien le problème, sinon je n’aurais pas pu écrire ses quelques lignes, redoute le moment où je vais me précipiter, une calculette à la main, sur mon dossier fiscal et sur mes relevés bancaires, où figurent les prélèvements mensuels du passé, pour vérifier qu’il n’y a pas de risque de déséquilibre, alors que si tout est en règle, il ne devrait pas y en avoir.

Puis, j’observerai avec curiosité, en tant que témoin de mon temps, comment cela va se passer, concrètement.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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