On double régulièrement des cars Macron sur les autoroutes

Il reste trois entreprises qui se partagent ce marché naissant dont une seule, une startup allemande semble avoir atteint un volume de passagers suffisants pour assurer sa pérennité, celle des autres dépend de la bonne volonté des actionnaires, tant qu’ils acceptent le déficit.

Les deux autres sont respectivement des sociétés dépendant l’une de la SNCF avec près de 40 % du marché et l’autre de la Caisse des dépôts et consignations avec moins de 20 % du marché, dont on annonce régulièrement la disparition.

Le problème non résolu est celui des gares routières qui devraient offrir aux passagers les mêmes services et commodités d’une gare de chemin de fer, voire plus, dans la mesure où ils s’embarquent pour un long voyage dans un autocar où ils restent vissés sur un siège de longues heures.

C’est toute une organisation financière et commerciale à mettre en place, financer des gares routières tout au moins aux terminus et louer des emplacements aux commerçants qui voudront s’y installer, ce qui donnera ses titres de noblesse au transport par autocar.

Le service de transport en commun par autocar longue distance doit permettre de se déplacer, au juste prix, d’une ville à l’autre, à défaut de tout autre moyen de transport.

En fait, ce n’est pas comme ça que l’opération a été lancée, le seul attrait présenté au public a été le prix et non pas la commodité du service, ce qui a été fatal à plus de la moitié des entreprises qui ont été tentées par l’expérience.

Aujourd’hui, la clientèle est composée de personnes qui doivent se déplacer et qui n’ont pas les moyens de se payer le train, de plus en plus cher, voire l’avion, qui accepte les contraintes du transport par car, dans des véhicules certes de plus en plus confortables, mais il reste la durée incompressible du voyage.

Actuellement, le seul moyen de concurrencer les cars est le co-voiturage.

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