C’est le ministre de l’action et des comptes publiques, en charge du budget à Bercy qui a annoncé l’éventuelle suppression de la redevance audiovisuelles, pour des raisons techniques, le fait d’être perçu avec la taxe d’habitation, une taxe destinée à disparaitre pour l’ensemble des Français d’ici à 2022.
Le sujet s’est complexifié avec l’évolution des usages des téléspectateurs qui ont changés et pose la question de faire peser cette contribution non seulement sur les détenteurs de téléviseurs, mais aussi sur ceux, de plus en plus nombreux, qui regardent les programmes des services publics sur les ordinateurs, smartphones ou tablettes.
Une précédente ministre la culture avait fait une proposition dans ce sens, avant de se faire recadrer par Matignon.
Le ministre, Gerald Darmanin, a proposé à l’exécutif de supprimer la taxe audiovisuelle à cause de son coût pour l’Etat, si elle devait être perçue seule, vu le nombre de contribuables concernés.
Il a provoqué un tollé dans le monde audiovisuel et des syndicats qui dénoncent pèle mêle une volonté de jeter en pâture à toutes les démagogies le service public et l’asphyxie, en brocardant une réponse technocratique, simpliste et démagogique, pour ne pas dire qu’elle les dérange.
On a précisé à Matignon que c’est une proposition de Gerald Damarin dans le cadre du grand débat, sur lequel on travaille et sans qu’une décision ait été prise, qui n’a pas apprécié que le ministre en fasse état publiquement, la question est de savoir comment on finance l’audiovisel public si on supprime la taxe qui a rapporté 3,2 milliards en 2018 au budget de l’Etat.
France Télévision qui emploi 9 600 salariés à un plan de transformation qui prévoit 2 000 départs et 1 000 recrutements, ce qui ne laisse personne indifférents.