Nul n’est à l’abri d’un accident ou d’une maladie
La vie est faite ainsi, que même en étant prudent, en faisant attention, nous ne sommes pas à l’abri d’un accident, mais également d’un hasard malheureux : d’une maladie.
Un accident ou une maladie sont, tant pour la victime que pour sa famille, une épreuve qui peut être très difficile à surmonter, pouvant conduire à une perte d’autonomie, à l’incapacité à continuer à travailler, voire même au décès.
Il est important, au-delà de la douleur, de la tristesse, de ne pas ajouter un problème financier.
Même accidenté ou malade, dans l’impossibilité de travailler et donc d’avoir un revenu, les charges (loyers, remboursement d’emprunts, abonnements électricité, téléphone,…) continue d’être dues.
Pourtant face à ces aléas de la vie, il existe une solution : la prévoyance. Cette notion est définie par la loi EVIN n°89-1009 du 31 décembre 1989, qui indique ce qui du domaine de la prévoyance : « les opérations ayant pour objet la prévention et la couverture du risque décès, des risques portant atteinte à l’intégrité physique de la personne ou liés à la maternité, des risques d’incapacité de travail ou d’invalidité ou du risque chômage ».
Comme tous les risques, il est possible d’assurer celui-ci, au travers de contrat qui va couvrir les risques de décès, d’incapacité de travail ou d’invalidité. Ce sont des contrats que l’on peut souscrire à partir de 18 ans.
Trois types d’organismes peuvent délivrer des contrats de prévoyance :
– Les institutions de prévoyance qui dépendent du Code de la Sécurité sociale
– Les Mutuelles qui sont régies par le code de la mutualité
– Les compagnies d’assurances qui sont régies par le code des assurances
Mais, quel que soit l’organisme, l’objectif des contrats de prévoyance est identique et permettent de maintenir votre revenu.
Ces contrats vont permettre de mettre, financièrement, sa famille à l’abri, par le versement d’un capital ou d’une rente au conjoint(e), et généralement d’une rente éducation pour les enfants, pour qu’ils puissent poursuivre leurs études sans soucis financiers.
Ainsi, en cas d’incapacité de travail temporaire ou permanente, même en cas de PTIA (Perte Totale et Irréversible d’Autonomie), le contrat prévoyance prendra le relais du revenu qui n’est plus assuré.
Effectivement, la prévoyance n’enlève pas la tristesse de voir un être cher diminué par un accident ou la maladie, voire décédé, mais elle permet de faire face aux questions financières, de ne pas se retrouver démunie.
Même si on imagine qu’une catastrophe ne peut arriver qu’aux autres, il est préférable de prendre les devants en souscrivant un contrat prévoyance, en sachant que souvent les entreprises souscrivent des contrats groupe pour leurs salariés.